Si vous êtes préparé, confiant et motivé, il ne devrait pas être très compliqué d’exporter vos produits vers la Chine. Cependant, les entreprises oublient parfois que pour réussir, il faut s’être préparé. Il faut être assez mature pour pénétrer un marché comme celui de la Chine. Dans cet article, nous donnons des informations essentielles afin de diminuer vos chances d’échec lors de vos premières exportations vers la Chine.
Table of contents
1) Préparer ses exportations vers la Chine – Guide
- Trouver des clients chinois
- Les foires commerciales en Chine
- Distributeurs
- Les certifications en Chine (certificat CCC)
- Transporter vos produits vers la Chine
2) Relations entre la Chine et l'Union européenne
- Accords
- Historique
- Commerce
- Conflits commerciaux
3) Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine : Quels sont les avantages pour l'Europe ?
- La nouvelle normalité : Des marchés réactifs
- Implications pour l’Europe
- Comment l’Europe pourrait-elle tirer profit de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ?
4) Guide d'importation/exportation : Chine
- Si vous êtes une personne sociable et que vous aimez interagir avec la culture chinoise, une entreprise d’import/export pourrait vous convenir.
- Types d’entreprises d’import/export
- Frais de lancement
- Cibler votre marché
- Immatriculation de votre entreprise
- Facturation de vos services
- Quel modèle économique choisir ?
5) Ce que vous devez savoir - Nos 6 meilleurs conseils
6) Commerce et exportation vers la Chine : Un bref résumé
- Exporter en Chine : Les défis
- Exporter en Chine : Les opportunités
- Exigences relatives aux documents d’exportation pour la Chine
- Questions de conformité des exportations pour la Chine
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1) Préparer ses exportations vers la Chine – Guide
Trouver des clients chinois
D’après une étude datant de 2018 sur les petites et moyennes entreprises françaises, 70% n’oseraient pas exporter vers l’Asie surtout car elles ne savent pas par où commencer.
C’est pourtant très dommage lorsque l’on voit le potentiel du marché chinois et de sa classe moyenne grandissante.
Dans cet article, nous allons présenter les méthodes les plus courantes pour trouver des clients chinois.
Vous pouvez également jeter un coup d’oeil à l’article de Chinese Business Club qui explique notamment comment adapter vos produits au marché chinois étape par étape.
Mais d’abord, commençons par une présentation de deux foires commerciales majeures qui ont lieu chaque année en Chine.
Les foires commerciales en Chine
Des milliers de personnes se rendent aux foires commerciales annuelles en Chine.
La majorité de ces foires ont lieu auprès des grandes mégapoles comme Shanghai, Pékin et Guangzhou.
Ces villes sont donc facile d’accès et en quelques jours, vous allez y rencontrer des dizaines et des dizaines de futurs collaborateurs potentiels.
La plus grande foire commerciale de Chine est la foire de Canton. Depuis 1957 et la première édition, les importateurs et exportateurs du monde entier se rendent dans la ville de Guangzhou (au Sud de la Chine, auprès de Shenzhen et Hong Kong) pour y participer.
Tous les produits sont concernés par cette foire et les organisateurs peuvent vous aider à voyager et à vous loger. Les produits sont divisés en trois volets.
Conseil SINO: N’oubliez pas de vous procurer un visa avant de vous rendre en Chine. Nous vous conseillons d’engager la procédure d’obtention du visa au moins un mois avant votre départ
Distributeurs
Les distributeurs sont une bonne option pour assurer un bon déroulement des exportations.
Ils peuvent vous soulager sur des questions de dédouanement, de certification, d’emballage, de régulations, de marketing, etc. Ils sont un très bon point d’entrée dans l’immense marché chinois.
Néanmoins, il convient d’entretenir une bonne relation avec eux pour pouvoir tirer profit du partenariat.
Astuce SINO: Pour en savoir plus sur nos conseils à propos de la relation à entretenir avec un distributeur, nous vous invitons à consulter notre page dédiée : Engager un distributeur en Chine.
Les certifications en Chine (certificat CCC)
Vos produits doivent absolument être compatibles avec les normes et régulations en Chine.
Le certificat CCC (China Compulsory Certification) est obligatoire pour presque tous les produits.
Par exemple, il sera requis pour les appareils ménagers, les pièces détachées de véhicules, les lunettes de sécurité, les jouets, les appareils médicaux, les objets en latex, les outils électriques, etc.
Voici la procédure pour obtenir la certification :
- Envoyer une demande
- Envoyer des échantillons produits avec leurs détails
- Une entreprise chinoise de certification fait passer tous les tests à vos produits
- Cette même entreprise inspecte votre usine
- Si tout est en règle, vos produits ont l’étiquette apposée CCC
- Tous les ans, les usines sont à nouveau inspectées
Quel est le coût de la certification CCC ?
Les coûts de la certification varient selon les produits que vous souhaitez certifier.
Les coûts minimaux à supporter seront les suivants : les frais de candidature, les frais liés aux tests des produits, les frais d’inspection des usines (surtout la première), les frais liés au travail des auditeurs, les coûts liés à l’attribution du label (impression par exemple).
Enregistrer votre marque déposée en Chine
Il est extrêmement intéressant d’enregistrer une marque en Chine.
La règle en Chine est en quelque sorte « premier arrivé premier servi ». Ainsi, la première personne à déposer sa marque aura tous les droits qui y sont liés.
Nous vous recommandons d’enregistrer votre marque avant que vos produits soient envoyés depuis la France.
Le coût sera d’environ 430 euros, ce qui reste négligeable comparé aux charges d’un avocat si vous ne déposez pas votre marque.
Faites bien attention au fait que si votre entreprise n’est pas basée en Chine, vous devrez engager un avocat chinois ou un agent spécialisé dans l’enregistrement.
Ce sont les seules personnes autorisées à réaliser la procédure.
Transporter vos produits vers la Chine
Depuis la France, il n’y a que deux moyens viables pour expédier ses produits vers la Chine : le fret aérien et le fret maritime.
Nous allons voir les avantages et les inconvénients de chaque mode de fret afin de vous aiguiller dans votre choix.
Evidemment, nos consultants sont là pour répondre à toutes vos interrogations et vous accompagner dans votre choix.
Le fret aérien
En règle générale, le fret aérien revient plus cher que le fret maritime.
Cependant, le temps de trajet est bien plus court et permet une livraison dans la semaine voire plus rapidement selon les services choisis.
Ce qu’il est important de noter est que le fret aérien est la meilleure option lorsqu’il s’agit de transporter un petit volume (et poids assez léger).
En effet, pour un gros volume ou un poids excessif, le fret maritime sera financièrement beaucoup plus avantageux.
Le fret maritime
Le fret maritime est l’option la plus choisie pour transporter des marchandises pour la simple et bonne raison qu’il résulte moins cher dès lors que l’on souhaite envoyer une grande quantité de produits.
Pour de très petites quantités, les frais de groupage/dégroupage peuvent rendre le prix exorbitant et plus élevé que celui du fret aérien.
En revanche, il faut compter plus d’un mois pour un fret maritime de France jusqu’en Chine.
Mais cela n’est bien évidemment pas un problème si vous planifiez correctement votre approvisionnement et vos livraisons.
Cargaison FCL
FCL signifie Full Container Load, c’est-à-dire que le container est plein (ou presque) et ne transporte que vos marchandises. C’est l’option la moins onéreuse car elle ne comprend pas de frais de groupage/dégroupage.
Cargaison LCL
Cette fois, LCL siginife Less than Container Load. Autrement dit, votre container sera partagé avec d’autres expéditeurs car votre envoi n’est pas assez volumineux. C’est une bonne option pour des volumes trop grands pour un fret aérien mais trop petits pour choisir un service FCL.
2) Relations entre la Chine et l'Union européenne
Les relations entre l’Union européenne (UE) et la Chine ou les relations sino-européennes ont été établies en 1975.
Selon le Service européen pour l’action extérieure, les relations entre l’UE et la Chinevisent à coopérer dans les domaines de la « paix, de la prospérité, du développement durable et des échanges entre les peuples ».
L’UE est le premier partenaire commercial de la Chine et la Chine est le deuxième partenaire commercial de l’UE après les États-Unis, alors que l’UE a mis en place un embargo sur les armes et de nombreuses mesures antidumping.
Dans l’agenda stratégique de coopération UE-Chine pour 2020, adopté conjointement en 2013, l’UE a réaffirmé son respect pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, tandis que la Chine a réaffirmé son soutien à l’intégration européenne.
Un sommet annuel UE-Chine se tient chaque année pour examiner les relations politiques et économiques ainsi que les questions mondiales et régionales.
Accords
Les relations sont régies par l’accord de commerce et de coopération UE-Chine de 1985.
Depuis 2007, des négociations sont en cours pour l’adapter à un nouvel accord d’association avec l’Union européenne.
Remarque SINO : Il existe déjà 24 dialogues et accords sectoriels allant de la protection de l’environnement à l’éducation
Historique
Après la fin de la guerre froide, les relations avec l’Europe n’étaient pas aussi prioritaires pour la Chine que ses relations avec les États-Unis, le Japon et les autres puissances asiatiques.
Cependant, l’intérêt pour des relations plus étroites a commencé à augmenter à mesure que les contacts économiques se multipliaient et que l’intérêt pour un système multipolaire augmentait.
Bien qu’ils aient initialement imposé un embargo sur les armes à la Chine après Tiananmen (voir la section sur l’embargo sur les armes ci-dessous), les dirigeants européens ont levé l’isolement de la Chine.
L’économie croissante de la Chine est devenue le centre d’intérêt de nombreux visiteurs européens et, à leur tour, les hommes d’affaires chinois ont commencé à faire de fréquents voyages en Europe.
L’intérêt de l’Europe pour la Chine a conduit l’UE à devenir exceptionnellement active avec ce pays au cours des années 1990, avec des échanges de haut niveau.
Les échanges commerciaux entre l’UE et la Chine ont augmenté plus rapidement que l’économie chinoise elle-même, triplant en dix ans, passant de 14,3 milliards de dollars en 1985 à 45,6 milliards de dollars en 1994.
Toutefois, la coopération politique et en matière de sécurité a été entravée, la Chine ne voyant que peu de chances d’y progresser.
L’Europe était à la tête du désir d’expansion et d’intervention de l’OTAN au Kosovo, ce à quoi la Chine s’est opposée car elle considérait que l’Europe étendait l’influence américaine.
Toutefois, en 2001, la Chine a modéré sa position anti-américaine dans l’espoir que l’Europe lèverait son embargo sur les armes, mais les pressions exercées par les États-Unis ont fait que l’embargo est resté en vigueur.
De ce fait, la Chine considérait l’UE comme trop faible, divisée et dépendante des États-Unis pour être une puissance significative.
Même dans le domaine économique, la Chine était furieuse contre les mesures protectionnistes contre ses exportations vers l’Europe et contre l’opposition de l’UE à donner à la Chine le statut d’économie de marché pour pouvoir adhérer à l’OMC.
Toutefois, la coopération économique s’est poursuivie, avec la « Nouvelle stratégie asiatique » de l’UE, la première rencontre Asie-Europe en 1996, le sommet UE-Chine de 1998 et de fréquents documents politiques souhaitant un partenariat plus étroit avec la Chine.
Bien que la crise financière asiatique de 1997 ait freiné l’enthousiasme des investisseurs, la Chine a bien résisté à la crise et a continué d’être l’un des principaux moteurs du commerce de l’UE.
Les dirigeants chinois étaient impatients de retrouver l’intérêt européen et ont effectué des visites de haut niveau tout au long des années 1990, visites qui se sont accompagnées d’importantes ventes de l’UE à la Chine.
Le commerce en 1993 a connu une augmentation de 63% par rapport à l’année précédente. La Chine est devenue le quatrième partenaire commercial de l’Europe à cette époque. Même après la crise financière de 1997, le commerce UE-Chine a augmenté de 15% en 1998.
Remarque SINO : La France a été la première, avec la Russie, à établir des partenariats stratégiques avec la Chine.
Les relations entre l’Union européenne et la Chine ont connu un refroidissement après l’annulation par la Chine du sommet annuel UE-Chine en novembre 2008. Cela a apparemment été causé par les projets du président français Sarkozy de rencontrer le Dalaï Lama.
L’agenda stratégique de coopération UE-Chine 2020, adopté en 2013, appelle à une coopération dans les domaines de la « paix, de la prospérité, du développement durable et des échanges entre les peuples ».
En 2016, l’UE a adopté la « Communication conjointe sur les éléments d’une nouvelle stratégie de l’UE à l’égard de la Chine » comme stratégie pour la Chine.
Le 16 octobre 2018, la Force navale de l’Union européenne et l’Armée populaire de libération du peuple chinois ont organisé pour la première fois un exercice militaire conjoint.
L’exercice s’est déroulé sur une base militaire chinoise à Djibouti et s’est achevé avec succès. Le contre-amiral Alfonso Perez De Nanclares a déclaré que les préparatifs des futurs exercices avec la marine chinoise sont en cours.
Commerce
L’UE est le premier partenaire commercial de la Chine et la Chine est le deuxième partenaire commercial de l’UE après les États-Unis. La majeure partie de ce commerce concerne les produits industriels et manufacturés.
Rien qu’entre 2009 et 2010, les exportations de l’UE vers la Chine ont augmenté de 38 % et celles de la Chine vers l’UE de 31 %.



Échange des biens
Les machines et les véhicules dominent les exportations et les importations. Les cinq principales exportations de la Chine sont :
- Ordinateurs
- Le matériel de radiodiffusion
- Les téléphones
- Les pièces de machines de bureau
- Les circuits intégrés.
Les cinq principales importations de la Chine sont :
- Le pétrole brut
- Les circuits intégrés
- Le minerai de fer
- L’or
- Les voitures.
En ce qui concerne les importations communautaires de groupes de produits AMA/NAMA, la part des produits industriels représente une valeur de 343,725 millions d’euros et obtient le pourcentage impressionnant de 98,1% (sur un total de 350,535 millions d’euros).
Il en va de même pour les exportations vers la Chine, où les produits industriels restent en tête de liste et représentent 159,620 millions d’euros (93,7% du volume total des exportations).
Echange de service
Le commerce des services joue un rôle important dans toutes les économies modernes.
Un secteur des services tertiaires résilient, ainsi qu’une plus grande disponibilité des services, peuvent stimuler la croissance économique et améliorer la performance industrielle.
Dans un monde de plus en plus localisé, des services tels que la finance, les assurances, les transports, la logistique et les communications fournissent des intrants intermédiaires essentiels et apportent ainsi un soutien crucial au reste de l’économie.
L’Union européenne représentant ses 28 États membres et la Chine sont tous deux membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et participent aux discussions en cours sur l’accord sur le commerce des services (TiSA).
Le volume du commerce des services de tous les pays participants correspond à 70 % du volume total mondial. Le TiSA est un outil important pour accroître la part du commerce des services en s’attaquant aux obstacles existants.
Avec TiSA, de nouvelles opportunités seront offertes aux fournisseurs de services tout en favorisant la croissance, l’emploi et la prospérité chez tous les membres participants.
Selon les dernières informations statistiques d’Eurostat, la balance des services de l’UE avec la Chine présente un excédent de 10,3 milliards d’euros en 2015 en raison d’une poussée des exportations (les exportations ont atteint 36 milliards d’euros et les importations 25,7 milliards).
Projet de voies commerciales intelligentes et sécuritaires
Le projet SSTL a été lancé en 2006 en tant que projet pilote entre l’Union européenne et la Chine, premier pays asiatique.
Les États membres de l’UE participants à l’époque étaient les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
A partir de 2010 (lorsque la deuxième phase du projet a été lancée), d’autres États membres de l’UE ont adhéré : Belgique, France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne.
Ce projet met à l’épreuve les recommandations relatives à la sûreté et à la sécurité du cadre normatif de l’Organisation mondiale des douanes sur les conteneurs, en facilitant l’échange de données « douane à douane », la coopération en matière de gestion des risques, la reconnaissance mutuelle des contrôles douaniers et les programmes de partenariat commercial.
Les 120 voies commerciales impliquant 200 opérateurs économiques entre 16 ports maritimes faciliteront sans aucun doute les échanges entre la Chine et les pays participants de l’UE car le chargement et le déchargement des conteneurs nécessiteront moins de contrôles et d’interventions des autorités douanières.
Il y a eu quelques différends, comme celui sur les importations de textiles dans l’UE (voir ci-dessous).
La Chine et l’UE cherchent de plus en plus à coopérer, par exemple, la Chine a rejoint le projet Galileo en investissant 230 millions d’euros et a acheté des avions Airbus en échange de la construction d’une usine de construction en Chine ; en 2006, la Chine a passé commande de 150 avions lors d’une visite du président français Jacques Chirac [14] En outre, malgré l’embargo sur les armes, un câble diplomatique américain fuit a suggéré que l’UE avait vendu en 2003 400 millions € en « exportations militaires » et ensuite, en technologie sous-marine et radar militaire.
Science et technologie
La Chine et l’UE ont lancé leur premier programme de coopération scientifique et technologique en 1983.
Ils ont également rédigé en 1998 un accord de coopération scientifique et technologique qui a été renouvelé en 2004 dans le but de relier les organismes de recherche, l’industrie, les universités et les chercheurs individuels dans des projets spécifiques financés par le budget de l’UE.
La coopération actuelle de l’UE et de la Chine dans le domaine des sciences et technologies a été rendue disponible par le programme Horizon 2020.
L’initiative Horizon 2020 de la Commission européenne porte sur les domaines suivants : alimentation, agriculture et biotechnologie; urbanisation durable ; énergie ; aéronautique ; et autres domaines, notamment les TIC, l’eau, la santé, la société, la recherche polaire, les instruments pour les pme et l’espace[17].
Conflits commerciaux
Conflit sur les textiles
Il y a un différend au sujet des importations de textiles dans l’UE (les guerres des soutien-gorge), les fabricants nationaux européens étant perdants face aux produits importés chinois moins chers.
L’UE et la Chine sont finalement parvenues à un accord mettant fin au « conflit des textiles », qui a empoisonné leurs relations pendant plusieurs semaines. Les deux parties (le gouvernement chinois d’une part, la Commission européenne d’autre part) ont finalement trouvé un accord qui semble mettre fin au litige entre Pékin et Bruxelles.
Selon les termes de l’accord, la Chine a accepté, en échange de la libération de 80 millions d’articles détenus dans les ports européens, que la moitié seulement de ces articles soient déduits de ses quotas d’exportation pour 2006.
Mesures antidumping de l'UE
L’UE a mis en place de nombreuses mesures antidumping pour protéger son marché contre les produits bon marché en provenance de Chine, notamment l’acier.
Embargo sur les armes
Le matériel militaire européen, tel que l’Eurofighter Typhoon (photo), est interdit à l’exportation vers la Chine.
L’embargo sur les armes imposé à la Chine par l’UE a été imposé par l’UE à ce pays en réponse à la répression des manifestations de 1989 sur la place Tiananmen.
La Chine a déclaré sa position selon laquelle l’embargo devait être levé, le qualifiant de « très troublant » et de « discrimination politique ». En janvier 2010, la Chine a de nouveau demandé la levée de l’embargo.
Divisions internes de l'UE
Une fuite d’un câble américain a révélé les divisions internes au sein de l’UE au sujet de l’interdiction pendant les négociations en 2004.
La France a considéré l’interdiction comme anachronique et a refusé d’envisager d’attacher des réformes en Chine comme une condition, déclarant que « la Chine n’accepterait pas la conditionnalité des droits de l’homme ».
L’Autriche, la Belgique, la Tchéquie, la Grèce, l’Italie et le Royaume-Uni faisaient tous partie du camp français. L’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède ont souhaité attacher une levée de l’interdiction aux « mesures spécifiques chinoises en matière de droits de l’homme ».
Plusieurs chefs d’État de l’UE se sont opposés à l’embargo ou se sont prononcés en faveur de son maintien.
La chancelière allemande Angela Merkel a déjà fait part de son opposition à la levée de l’embargo, alors que son prédécesseur, Gerhard Schröder, y était favorable.
Le Parlement européen s’est toujours opposé à la levée de l’embargo. Toutefois, la Haute Représentante Catherine Ashton a présenté des plans pour la levée de l’embargo en 2010, faisant valoir que « l’embargo actuel sur les armes est un obstacle majeur au renforcement de la coopération UE-Chine en matière de politique étrangère et de sécurité ».
L’ambassadeur de Chine auprès de l’UE, Song Zhe, s’est dit d’accord, notant que « cela n’a aucun sens de maintenir l’embargo.
Pression extérieure
Les États-Unis, qui imposent également un embargo sur les armes à la Chine, affirment que la levée de cet embargo entraînera un transfert de technologie qui augmentera les capacités de l’armée chinoise.
Les États-Unis ont joué un rôle important dans le maintien de l’interdiction de l’UE. Les États-Unis considèrent la Chine comme une menace militaire potentielle et ont fait pression sur l’UE pour qu’elle la maintienne en place. En 2011, l’ambassadeur de la Chine auprès de l’UE a suggéré qu’à l’avenir » l’UE devrait prendre ses propres décisions « .
De même, le Japon est tout aussi opposé à toute tentative de lever les restrictions sur les armes imposées à la Chine.
Le gouvernement japonais, en particulier les membres de droite du cabinet, indique qu’une telle mesure modifierait fortement l’équilibre du pouvoir en Asie du Sud-Est en faveur de la Chine au détriment du Japon.
La Chine a qualifié la position du Japon de provocatrice, tandis que le Japon a déclaré que la proposition de l’UE de lever l’embargo en 2010 était une erreur dans laquelle le Japon était très préoccupé.
Autres commerces
Tant que l’embargo persiste, la Chine achète une grande partie de ses armes à la Russie.
En 2007, la Chine s’était tournée vers Israël pour des avions de surveillance, mais sous la pression des États-Unis, Israël a refusé de conclure l’accord.
Malgré l’interdiction, une autre fuite d’un câble américain suggérait qu’en 2003, l’UE avait vendu 400 millions € d' »exportations de défense » à la Chine, puis approuvé d’autres ventes de technologie sous-marine et radar de qualité militaire.
3) Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine : Quels sont les avantages pour l'Europe ?
Les relations entre l’Union européenne (UE) et la Chine ou les relations sino-européennes ont été établies en 1975.
Selon le Service européen pour l’action extérieure, les relations entre l’UE et la Chinevisent à coopérer dans les domaines de la « paix, de la prospérité, du développement durable et des échanges entre les peuples ».
L’UE est le premier partenaire commercial de la Chine et la Chine est le deuxième partenaire commercial de l’UE après les États-Unis, alors que l’UE a mis en place un embargo sur les armes et de nombreuses mesures antidumping.
Dans l’agenda stratégique de coopération UE-Chine pour 2020, adopté conjointement en 2013, l’UE a réaffirmé son respect pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, tandis que la Chine a réaffirmé son soutien à l’intégration européenne.
Un sommet annuel UE-Chine se tient chaque année pour examiner les relations politiques et économiques ainsi que les questions mondiales et régionales.
Lorsque les États-Unis ont commencé l'année 2018 en imposant des droits de douane sur les panneaux solaires et les machines à laver, on ne s'attendait pas à ce que les différends commerciaux dégénèrent en une guerre à part entière. Toutefois, ces sentiments d'optimisme sur le marché se sont dissipés depuis la mi-juin. L'escalade de la guerre commerciale a provoqué une chute brutale sur plusieurs marchés boursiers, en particulier en Chine. Shanghai Composite a chuté de près de 8 % après les représailles de la Chine contre les droits de douane américains sur des produits chinois d'une valeur de 50 milliards de dollars, que l'administration Trump a ensuite fait passer à 200 milliards de dollars. Les monnaies des marchés émergents subissent également d'énormes pressions à la baisse en raison des sorties de capitaux. Pour aider à évaluer si la réaction du marché est justifiée ou exagérée, nous avons mesuré l'incidence commerciale des droits de douane supplémentaires à l'importation en nous fondant sur la théorie économique standard, à savoir deux paramètres clés - le taux de répercussion tarifaire et l'élasticité-prix de la demande. Sur cette base, nous estimons qu'avec les 25 % des droits d'importation, l'augmentation prévue des droits d'importation pourrait se situer autour de 5 %, tandis que la réduction du volume des importations pourrait atteindre 20 %. Cela équivaut à une réduction nette d'environ 15 % de la valeur des importations, soit une perte maximale de 5 milliards de dollars (15 % de 34 milliards de dollars). En outre, l'impact direct pourrait être encore plus faible en raison du réacheminement des échanges et de la substitution par des pays tiers.
La nouvelle normalité : Des marchés réactifs
Bien que l’impact direct semble faible, il ne faut pas oublier que les marchés financiers réagissent aux attentes d’une escalade supplémentaire d’une guerre commerciale, sans parler d’une véritable course aux armements technologiques, ce qui créerait encore plus d’incertitudes dans le monde.
Il est donc temps d’adopter la « nouvelle normalité », où les marchés réagissent aux attentes négatives des impacts immédiats limités d’une guerre commerciale.
La fin du multilatéralisme semble claire, du moins pour le commerce.
Cependant, il faut aussi garder à l’esprit que le monde n’est plus plat. Au-delà du commerce, les États-Unis érigent également des barrières aux flux d’investissements, de connaissances et de talents.
Par exemple, les États-Unis ont intensifié leurs efforts pour examiner de près les investissements de la Chine, en particulier ceux dans les entreprises américaines de haute technologie.
L’instrument le plus évident a été la commission de l’investissement étranger aux États-Unis, dont une grande partie des actions ont visé la Chine et en particulier les secteurs manufacturier et industriel.
Remarque SINO : En plus des investissements, les États-Unis pourraient restreindre le flux de talents et de connaissances en resserrant la délivrance de visas d’études et de travail aux citoyens chinois.
Implications pour l'Europe
Alors que les États-Unis augmentent les enjeux à la table des négociations, il est difficile d’imaginer comment la Chine peut répondre aux demandes des États-Unis.
Il semble que la Chine n’ait pas beaucoup de moyens efficaces de riposter sans nuire à son développement à long terme.
La meilleure stratégie à adopter est de continuer à s’ouvrir au reste du monde.
Alerte SINO : Étant donné que l’UE est la plus grande économie en dehors des États-Unis, nous devrions nous attendre à ce que la Chine soit beaucoup plus disposée à collaborer avec l’Europe à l’avenir et à accepter certaines des demandes de longue date de l’UE à l’égard de la Chine, à savoir un meilleur accès au marché et une plus grande réciprocité, afin de faire progresser sa coopération économique.
Dans ce contexte, l’impact de ce que nous considérons comme un changement de paradigme en termes de relations économiques entre les États-Unis et la Chine pourrait potentiellement profiter à l’Union européenne, qui dépend fortement de plusieurs facteurs généraux et sectoriels.
Pour la considération générale, la clé est la réponse de la Commission de l’UE (c.-à-d., si elle s’alignera sur les États-Unis pour protéger son marché des exportations chinoises, ou si elle maintiendra des politiques neutres).
Dans ce dernier cas, l’Europe pourrait, dans une certaine mesure, se substituer aux États-Unis et à la Chine sur leurs marchés respectifs. A un niveau plus granulaire, la situation est clairement très différente d’un secteur à l’autre.
À première vue, les exportations des États-Unis et de l’UE vers la Chine sont très similaires. Les cinq principales importations chinoises en provenance des États-Unis sont :
- Les produits chimiques
- Le matériel de transport
- Les véhicules automobiles
- Les instruments médicaux.
Les cinq principales importations chinoises en provenance d’Europe sont :
- Les véhicules automobiles
- Les machines et équipements
- Les produits chimiques
- Les instruments médicaux
- Le matériel de transport.
Si l’UE ne prend pas parti et si les États-Unis ne frappent pas directement l’UE, le marché potentiel des industries européennes est tout à fait pertinent pour les secteurs de l’automobile et de l’aviation, et d’autres éléments proviendront de la liste des tarifs sur les produits d’une valeur de 200 milliards $.
Alerte SINO : Si nous supposons que l’UE pourrait prendre toutes les parts de marché des États-Unis et de la Chine sur le marché des contreparties, les gains potentiels pour les exportateurs européens sont énormes.
Sur la base des listes publiées par les deux parties en avril, nous constatons que les constructeurs automobiles européens ont le plus à gagner sur les marchés américain et chinois.
Les produits chimiques et les machines sont les secteurs qui pourraient potentiellement bénéficier des mesures tarifaires prises par les États-Unis.
En ce qui concerne les gains sur le marché chinois, les fabricants européens d’avions sont plus susceptibles de réaliser ces gains car ils ne sont pas confrontés à une concurrence importante de la part des autres pays.
Remarque SINO : Bien que la Chine ait retiré les aéronefs de la liste des produits assujettis aux droits de douane publiée en juillet, les fabricants européens d’aéronefs sont les mieux placés pour profiter des avantages si la Chine décide de s’intensifier.
En ce qui concerne les droits de douane américains sur 200 milliards de dollars supplémentaires d’importations chinoises publiés le 10 juillet, les fabricants européens de biens de consommation devraient saisir l’occasion et accroître leur part de marché sur le marché américain.
Il est à noter que les exportateurs européens ont la capacité d’accroître leur part de marché puisqu’ils occupent déjà des parts importantes sur le marché mondial pour de nombreux produits.
Comment l'Europe pourrait-elle tirer profit de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ?
Sous la pression des Etats-Unis, Pékin devrait être plus ouvert à de nouveaux alliés.
L’Union européenne et Donald Trump ont pris un départ difficile.
Au début, le président des États-Unis semblait vouloir s’attaquer au monde, confrontant la Chine et les alliés de longue date de son pays.
Cependant, plus récemment, les tensions entre les États-Unis et l’Europe se sont apaisées, d’autant plus que M. Trump s’est tourné résolument vers la Chine.
L’UE dispose ainsi d’une occasion importante qu’elle ne doit pas laisser passer, à savoir utiliser la pression exercée sur la Chine pour qu’elle fixe plus clairement les règles d’engagement avec Pékin.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles Trump a pu déplacer son viseur.
Il s’agit notamment des inquiétudes au sujet de la montée de Beijing et de la sensation que la concurrence chinoise a nui aux emplois américains dans des secteurs économiques importants.
Trump semble également avoir réalisé que l’UE reste un allié important – malgré son excédent commercial. Le succès diplomatique du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a également contribué – même si la trêve reste fragile.
La question maintenant est : Comment l’Europe peut-elle tirer profit des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ?
À première vue, ça n’a pas l’air génial. Les guerres commerciales ne sont pas seulement faciles à perdre ; elles causent aussi des dommages collatéraux aux entreprises des pays tiers en raison de chaînes d’approvisionnement intégrées à l’échelle mondiale.
Le constructeur automobile allemand Daimler, par exemple, a imputé un récent avertissement sur les bénéfices à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, avertissant qu’il allait rendre ses exportations plus chères.
Mais les guerres commerciales créent aussi des opportunités pour les entreprises et les secteurs des pays tiers.
On pourrait voir les exportations agricoles européennes vers la Chine augmenter, par exemple, car elles remplacent des produits qui provenaient autrefois des États-Unis.
Remarque SINO : Les entreprises européennes qui fabriquent des biens de consommation pourraient bénéficier de l’augmentation des débouchés à l’exportation aux États-Unis.
Mais la guerre commerciale offre aussi à l’Europe une bien plus grande opportunité.
Sous la pression des Etats-Unis, Pékin s’apprête à se montrer plus ouvert pour se faire de nouveaux alliés.
Trump a donc annoncé un tarif de 10% sur 200 milliards de dollars d’importations en provenance de Chine, et a menacé d’augmenter ce pourcentage à 25% si Beijing ne mettait pas fin à ses pratiques commerciales « déloyales ».
La Chine a, à son tour, annoncé des contre-tarifs sur quelque 60 milliards de dollars d’importations.
Il est vrai que la Chine est moins vulnérable à une guerre commerciale qu’elle ne l’aurait été il y a quelques années, après avoir rééquilibré son économie en se détournant des exportations.
Mais Pékin ne peut pas se permettre que le Japon, les États-Unis et l’UE forment un front uni comme ils l’ont fait récemment avec une déclaration sur le transfert forcé de technologie qui visait clairement la Chine.
Pékin s’engage donc activement auprès de Bruxelles, en essayant de faire avancer les négociations sur les investissements bilatéraux et en cherchant à entamer des négociations sur un accord commercial.
La Chine souhaite également que l’UE devienne un partenaire stratégique au sein de l’Organisation mondiale du commerce.
Les fonctionnaires de l’UE disposent ainsi d’une ouverture importante. Les principaux intérêts du bloc sont clairs : la Chine doit ouvrir ses marchés à davantage de secteurs.
Les investissements européens en Chine sont en baisse depuis des années, l’accès au marché étant devenu plus difficile.
L’Europe doit veiller à ce que Pékin traite les entreprises européennes sur un pied d’égalité avec leurs homologues nationales.
Elle doit également insister pour qu’elle supprime les subventions injustes accordées par l’intermédiaire des banques publiques et d’autres entreprises publiques.
La Chine, bien sûr, ne modifiera pas fondamentalement son modèle économique. Mais il y a des raisons de croire qu’il est prêt à faire des concessions.
Les dirigeants européens doivent également travailler avec Pékin pour répondre aux préoccupations nationales.
Remarque SINO : Comme la Chine a éprouvé plus de difficultés à investir aux États-Unis, elle a déplacé ses efforts d’investissement vers l’Europe, en particulier dans les technologies de pointe.
Les entreprises et les hommes politiques européens ont observé cette hausse avec des sentiments mitigés.
Bien sûr, les investissements chinois sont les bienvenus et peuvent accroître les bénéfices des entreprises, surtout lorsque l’accès aux marchés chinois est amélioré.
Mais il est clair que l’on craint que la Chine n’ait recours à la manipulation du marché et aux subventionspour acheter des entreprises à des prix injustes. Des préoccupations en matière de sécurité concernant les technologies sensibles ont également été soulevées.
L’UE doit définir ses lignes rouges en ce qui concerne l’acquisition de technologies chinoises et les faire appliquer avec plus de vigueur.
Le résultat global est clair.
Quelles que soient les retombées économiques de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, il y a un avantage diplomatique à en tirer.
C’est aux dirigeants européens de formuler une position stratégique unifiée et d’explorer les possibilités qui s’offrent à eux.
4) Guide d'importation/exportation : Chine
Si vous êtes une personne sociable et que vous aimez interagir avec la culture chinoise, une entreprise d'import/export pourrait vous convenir.
Parlez-vous mandarin ou un autre dialecte chinois ? Avez-vous des relations à Shenzhen ? Avez-vous vécu dans le « Pearl River Delta » ?
Dans l’industrie de l’import/export, vous pouvez utiliser vos avantages concurrentiels individuels pour servir d’intermédiaire entre les entreprises chinoises et les fabricants de produits qui veulent et doivent acheter les produits qu’ils produisent.
Si les entreprises chinoises veulent exporter leurs marchandises, vous les aidez à trouver des acheteurs.
Et s’ils recherchent des marchandises spécifiques, vous les aidez à trouver des vendeurs.
Grâce à votre dévouement et à ce guide, vous pouvez faire partie des 659,4 milliards de dollars en biens et services échangés entre les États-Unis et la Chine.
Types d'entreprises d'import/export
Il existe trois principaux types d’entreprises d’import/export. Pour commencer, c’est une bonne idée de poursuivre celle qui vous intéresse le plus.
Société de gestion des exportations
Disons qu’une entreprise chinoise souhaite exporter de l’équipement électronique. C’est là qu’une société de gestion des exportations peut vous aider.
Remarque SINO : Une société de gestion des exportations s’occupe de tous les détails pour que l’entreprise puisse expédier des marchandises à l’étranger. Cela pourrait inclure l’embauche de distributeurs, la création de matériel de marketing et la préparation de la logistique d’expédition.
Société commerciale exportatrice
Une société de commerce d’exportation trouve ce que veulent les acheteurs étrangers et localise ensuite les entreprises nationales qui peuvent exporter les marchandises.
Négociant import/export (ou agent libre)
Les sociétés d’importation/exportation achètent des marchandises d’un fabricant – étranger ou national – puis les revendent dans le monde entier.
Alerte SINO : Il y a plus de risque à être un agent libre – mais avec moins d’intermédiaires, il y a aussi un potentiel de profits plus élevés.
Frais de lancement
Vous pouvez démarrer votre propre entreprise d’import/export avec des coûts initiaux réduits.
Au minimum, vous avez besoin d’un téléphone et d’une connexion Internet fiable. Vous voudrez également investir dans des cartes de visite, un site Web et un télécopieur.
Et il n’y a pas de mal à embaucher quelqu’un pour votre image de marque, y compris un logo d’entreprise unique.
Cibler votre marché
Une fois que vous avez décidé du type d’entreprise d’import/export que vous voulez exploiter et calculé vos coûts de lancement, il est temps de cibler davantage votre marché.
En limitant votre marché, vous pouvez concentrer votre attention sur un marché que vous servirez au mieux. Pensez aux :
- Les clients que vous voulez servir.
- Les régions du monde que vous allez cibler.
- Types de produits que vous proposez.
Conseil SINO : Prenez votre temps pour approfondir vos recherches. Le temps supplémentaire que vous passerez à trouver des niches rentables sera payant à long terme.
Votre client
Votre client cible sera quelqu’un qui veut négocier à l’échelle mondiale.
Ils voudront soit vendre des marchandises à l’étranger, soit acheter des marchandises de fournisseurs internationales.
De plus, vous pouvez choisir le type de client que vous souhaitez.
Peut-être que vous vous adresserez à des entreprises qui vendent l’électronique, le premier produit d’exportation de la Chine. Ou de l’équipement médical et technique, ou des produits en plastique.
Remarque SINO : Si vous pouvez identifier un besoin, vous pouvez cibler un groupe de sociétés comme clients.
LES 10 PRINCIPALES EXPORTATIONS DE LA CHINE
- Équipement électronique
- Huile
- Machines, moteurs et pompes
- Équipements médicaux et techniques
- Minerais, scories et cendres
- Véhicules
- Plastiques
- Produits chimiques organiques
- Graines oléagineuses
- Cuivre
Immatriculation de votre entreprise
Pour enregistrer votre entreprise d’import/export, vous devez remplir le formulaire d’enregistrement SNAP-R du Département d’État américain.
Une fois que vous aurez fourni vos renseignements, le département d’État vous enverra un courriel sur la façon d’obtenir un numéro d’identification d’entreprise (NIC).
Remarque SINO : Un NIC est utilisé à des fins fiscales et pour s’enregistrer auprès du ministère américain du Commerce.
Licences d’importation et d’exportation
Généralement, la US Customs and Border Protection (CBP) n’exige pas de licence pour importer des marchandises ou exporter des marchandises des États-Unis. Toutefois, d’autres organismes ou ministères gouvernementaux ou administrations locales peuvent les exiger.
Alerte SINO : Si vous exportez des marchandises, vous pouvez savoir quelles licences peuvent être requises en vous adressant à votre point d’entrée local.
Une note sur l'importation de marchandises en chine
Pendant de nombreuses années, le gouvernement chinois a limité le nombre d’entreprises capables d’importer des marchandises dans le pays. Depuis l’acceptation de la Chine à l’OMC, il vous suffit de vous inscrire auprès du ministère chinois du Commerce.
Conseil SINO : Communiquez avec un professionnel pour en savoir plus sur l’inscription, les tarifs et les zones commerciales spéciales qui pourraient avoir une incidence sur votre entreprise.
Constitution en société et constitution d'une SARL
Vous n’avez pas besoin de vous immatriculer aux États-Unis pour démarrer une entreprise d’import/export.
Toutefois, la constitution en société ou la création d’une SARL peut offrir des avantages clés, notamment :



Facturation de vos services
Les frais d’importation et d’exportation sont généralement calculés sur la base d’une commission ou d’un acompte.
Structure de la Commission
Avec une structure de commission, vous recevez un pourcentage de tout accord commercial que vous concluez, généralement environ 10 %. Par exemple, si vous vendez le smartphone d’un fabricant pour 300 $, vous toucherez une commission de 30 $. En plus de votre commission.
Remarque SINO : Vous pourrez également facturer les frais d’emballage et d’expédition.
Modèle de retenue
Sur un modèle d’acompte, votre client vous paie des frais mensuels pour être de garde lorsqu’il a besoin de vos services.
Conseil SINO : Pour trouver le bon montant pour votre acompte, tenez compte de vos coûts – ceux-ci peuvent comprendre la main-d’œuvre, les fournitures et les frais généraux.
Un modèle alternatif
Au-delà d’une structure de commission ou d’honoraires, vous pouvez simplement acheter des biens et les vendre. Dans ce cas, vos revenus proviendront du profit que vous tirez de la vente de marchandises.
Quel modèle économique choisir ?
Une règle de base est de choisir un modèle de commission si vous pensez qu’un produit sera facile à vendre. Si vous pensez qu’un produit sera difficile à vendre, établissez le prix de votre activité en fonction d’un acompte.
C’est sur cette base que repose la réflexion : Si vous voulez vendre beaucoup de produits, vous voulez être payé en fonction de la performance.
Conseil SINO : Par contre, si vous croyez que les ventes seront lentes, l’utilisation d’un modèle d’acompte pourrait vous assurer d’être payé même en cas de panne.
Enfin, si vous avez confiance en votre capacité de vendre les produits que vous achetez, vous n’avez pas à négocier une structure de paiement avec les fabricants.
Tout ce que vous aurez à négocier, c’est combien vous achèterez le produit et ensuite trouverez un moyen de profiter de la marchandise.
Facturation et paiements internationaux
Votre nouvelle entreprise vous obligera à effectuer et à recevoir des paiements internationaux, ce qui signifie que vous effectuerez des transactions entre devises et au-delà des frontières.
En comparant les services d’un spécialiste du transfert d’argent, vous pouvez gérer les paiements de votre entreprise de façon sûre et abordable – avec des frais moins élevés et des taux de change plus élevés.
Expédition de la marchandise
Vous devez envoyer et recevoir des marchandises en provenance d’autres pays, vous devrez donc organiser les détails d’expédition.
Tout d’abord, communiquez avec un transitaire – une entreprise qui vous aide à transporter des marchandises de façon sécuritaire et efficace. Ils vous aideront à gérer la logistique pour remplir les documents d’expédition, trouver de l’espace de chargement et souscrire une assurance de fret.
Trouvez un transitaire en consultant les répertoires d’entreprises propres à chaque État.
Après avoir embauché un transitaire, il vous suffit d’expédier la marchandise.
Les risques et comment les éviter
Une logistique d'expédition imprévisible
Il va sans dire que votre succès dépend de votre capacité à expédier vos marchandises de manière sûre et efficace.
Si vous exportez des marchandises, par exemple, vous devez vous assurer qu’elles quittent votre port local et arrivent à la bonne destination à temps.
Vous devrez également tenir compte de tout autre problème qui pourrait survenir, comme des dommages à la cargaison.
Rester organisé et travailler en partenariat avec un transitaire de bonne réputation vous aidera à expédier vos marchandises sans accroc.
Ne pas en savoir assez sur les marchés
C’est une bonne idée de faire des recherches approfondies sur un marché avant de se lancer dans cette activité, même si ce n’est peut-être pas suffisant.
Conseil SINO : Envisagez d’embaucher des experts qui comprennent les goûts et les cultures de vos marchés spécifiques. Vous devrez vendre des produits qui résonnent dans des pays que vous ne connaissez pas bien.
Problèmes à la frontière
Les règles douanières ne sont pas uniformes dans le monde entier. Au lieu de cela, vous rencontrerez une masse de réglementations différentes lors du transport de marchandises.
Conseil SINO : Pour éviter de se noyer dans un marécage de réglementations frontalières, engagez des experts en droit douanier et en conformité commerciale.
En résumé
Le commerce d’import/export s’adresse aux personnes qui aiment établir des relations dans d’autres pays. Mais il faut aussi un esprit organisé et capable de gérer la logistique.
*Si vous possédez ces qualités, plongez dans la création d’une entreprise d’import/export florissante.
5) Ce que vous devez savoir - Nos 6 meilleurs conseils
La Chine regorge d’opportunités pour les PME. Avant d’aller plus loin, lisez nos 6 conseils pour exporter en Chine. Ce n’est pas seulement pour les débutants !
La RECHERCHE est essentielle avant d’entrer sur un nouveau marché, mais la distance entre la Chine et l’Europe, sa complexité et sa taille en font un défi unique. Imaginez un pays aussi vaste et diversifié que l’Europe, et vous commencerez à comprendre la situation.
Les opportunités sont trop grandes pour être ignorées, mais le risque et le prix d’une entrée ratée sur le marché peuvent être particulièrement élevés. En même temps, une étude de marché de qualité pour la Chine n’est pas quelque chose que peut faire une PME moyenne (ou même une société d’étude de marché moyenne) – une aide spécialisée est nécessaire.
Alerte SINO : En conséquence, certaines entreprises font en fait moins de recherche avancée que lorsqu’elles lancent leurs produits sur les marchés de l’UE, et se brûlent. Ne soyez pas l’un d’entre eux !
Prenons l’exemple des magasins de bricolage. Des entreprises comme B&Q et Wickes ont à la fois encouragé et exploité la « DIY culture » qui est maintenant tellement établie au Royaume-Uni qu’on peut facilement oublier qu’il s’agit d’un phénomène relativement récent.
Alors pourquoi ne pas développer ce marché en Chine ? Eh bien, voici comment le Wall Street Journal a décrit une telle expérience : « Home Depot Inc. se joint à une liste croissante de détaillants qui ont trébuché en Chine en ne saisissant pas la culture locale et en important des modèles d’affaires étrangers mieux adaptés aux États-Unis ou à d’autres pays.
Ce que Home Depot n’avait pas compris, c’est que la Chine n’a vraiment aucun appétit pour le bricolage et qu’elle préfère fortement le « DIFM » (payer les autres à Do-It-For-Me).
Bien sûr, il y a différentes personnes qui offrent de bons services de recherche pour la Chine, mais elles varient considérablement dans ce qu’elles offrent. Certains sont des spécialistes sectoriels ou régionaux, d’autres sont des généralistes.
Certains se concentrent sur des études de marché de première main (enquêtes, questionnaires), d’autres donneront un rapport plus standardisé et plus » global « .
Conseil SINO : Vous pouvez également obtenir des rapports et des informations gratuits de CBBC, McKinsey et d’autres.
Prenons l’exemple des magasins de bricolage.
Des entreprises comme B&Q et Wickes ont à la fois encouragé et exploité la « DIY culture » qui est maintenant tellement établie au Royaume-Uni qu’on peut facilement oublier qu’il s’agit d’un phénomène relativement récent.
Alors pourquoi ne pas développer ce marché en Chine ? Eh bien, voici comment le Wall Street Journal a décrit une telle expérience : « Home Depot Inc. se joint à une liste croissante de détaillants qui ont trébuché en Chine en ne saisissant pas la culture locale et en important des modèles d’affaires étrangers mieux adaptés aux États-Unis ou à d’autres pays.
Ce que Home Depot n’avait pas compris, c’est que la Chine n’a vraiment aucun appétit pour le bricolage et qu’elle préfère fortement le « DIFM » (payer les autres à Do-It-For-Me).
Bien sûr, il y a différentes personnes qui offrent de bons services de recherche pour la Chine, mais elles varient considérablement dans ce qu’elles offrent.
Certains sont des spécialistes sectoriels ou régionaux, d’autres sont des généralistes.
Certains se concentrent sur des études de marché de première main (enquêtes, questionnaires), d’autres donneront un rapport plus standardisé et plus » global « .
Conseil SINO : Assurez-vous d’obtenir l’aide d’un spécialiste du droit de la propriété intellectuelle qui a une bonne expérience de la Chine.
Prenons l’exemple des magasins de bricolage. Des entreprises comme B&Q et Wickes ont à la fois encouragé et exploité la « DIY culture » qui est maintenant tellement établie au Royaume-Uni qu’on peut facilement oublier qu’il s’agit d’un phénomène relativement récent.
Alors pourquoi ne pas développer ce marché en Chine ? Eh bien, voici comment le Wall Street Journal a décrit une telle expérience : « Home Depot Inc. se joint à une liste croissante de détaillants qui ont trébuché en Chine en ne saisissant pas la culture locale et en important des modèles d’affaires étrangers mieux adaptés aux États-Unis ou à d’autres pays.
Ce que Home Depot n’avait pas compris, c’est que la Chine n’a vraiment aucun appétit pour le bricolage et qu’elle préfère fortement le « DIFM » (payer les autres à Do-It-For-Me).
Bien sûr, il y a différentes personnes qui offrent de bons services de recherche pour la Chine, mais elles varient considérablement dans ce qu’elles offrent. Certains sont des spécialistes sectoriels ou régionaux, d’autres sont des généralistes.
Certains se concentrent sur des études de marché de première main (enquêtes, questionnaires), d’autres donneront un rapport plus standardisé et plus » global « .
Conseil SINO : Assurez-vous d’obtenir l’aide d’un spécialiste du droit de la propriété intellectuelle qui a une bonne expérience de la Chine.
Quelques exemples illustreront cette situation. Des études de marché récentes dans le secteur de la décoration d’intérieur ont montré que des marques comme Conran et Laura Ashley n’ont pratiquement aucune notoriété à Pékin.
Cependant, le fabricant de produits d’entretien Astonish, basé à Bradford, est considéré comme une marque haut de gamme en Asie de l’Est, bien qu’il soit considéré par beaucoup comme une marque de valeur au Royaume-Uni. Astonish a également appris la valeur de la « Brand Britain » pour son secteur ; dans une interview au Telegraph & Argus, le fondateur Alan Moss a commenté « Nous avons fait mettre l’Union Jack [notre emballage] il y a 30 ans.
C’est un outil de marketing clé que nous avons utilisé pour notre marché d’exportation.
La RESISTANCE sera nécessaire si vous voulez bien vous attaquer à la Chine.
Il faut du temps pour y bâtir des entreprises, et il faut s’attendre à des reculs. Bien que la Chine dispose d’une infrastructure solide et d’un système politique stable, l’Economist Intelligent Unit a attribué à la Chine une note « élevée » pour le risque juridique et réglementaire et « élevée » pour le risque sur le marché du travail en 2015.
Alerte SINO : Ces deux aspects peuvent nuire considérablement au cours des deux premières années d’entrée sur le marché, car il se peut que vous ayez à composer avec des licences d’importation, un régime fiscal peu familier, l’enregistrement des entreprises et des employés à distance.
Quelques exemples illustreront cette situation.
Des études de marché récentes dans le secteur de la décoration d’intérieur ont montré que des marques comme Conran et Laura Ashley n’ont pratiquement aucune notoriété à Pékin.
Cependant, le fabricant de produits d’entretien Astonish, basé à Bradford, est considéré comme une marque haut de gamme en Asie de l’Est, bien qu’il soit considéré par beaucoup comme une marque de valeur au Royaume-Uni.
Astonish a également appris la valeur de la « Brand Britain » pour son secteur ; dans une interview au Telegraph & Argus, le fondateur Alan Moss a commenté « Nous avons fait mettre l’Union Jack [notre emballage] il y a 30 ans. C’est un outil de marketing clé que nous avons utilisé pour notre marché d’exportation.
La RESISTANCE sera nécessaire si vous voulez bien vous attaquer à la Chine. Il faut du temps pour y bâtir des entreprises, et il faut s’attendre à des reculs.
Bien que la Chine dispose d’une infrastructure solide et d’un système politique stable, l’Economist Intelligent Unit a attribué à la Chine une note « élevée » pour le risque juridique et réglementaire et « élevée » pour le risque sur le marché du travail en 2015.
Conseil SINO : A titre d’exemple, vous devriez prévoir un budget pour que les cadres supérieurs visitent les partenaires/clients potentiels en Chine plus d’une fois avant que des ventes importantes ne soient réalisées. Mais ce n’est qu’un début.
Vous voudrez peut-être trouver un agent ou un distributeur – obtenir le(s) bon(s) agent(s) ou distributeur(s) pour votre produit particulier et votre marché cible pourrait faire la différence entre la génération de ventes et la frustration des ventes.
Encore une fois, de nombreuses options s’offrent à vous.
Enfin, soyez PRÊTS – il se peut fort bien que la Chine vienne vous chercher avant que vous ne soyez prêts.
Base Formula Ltd, une entreprise d’aromathérapie et d’huiles essentielles de Melton Mowbray, Leicestershire, a connu une augmentation significative des commandes en ligne de clients chinois et a dû répondre à un tout nouveau marché.
Comment est-ce arrivé ? Des étudiants chinois ont trouvé leurs produits pendant leurs études au Royaume-Uni.
La culture chinoise est fortement axée sur les recommandations du bouche-à-oreille et ces jeunes étudiants ont utilisé des plateformes de médias sociaux telles que Weibo et WeChat pour parler de la marque à leurs amis et à leur famille en Chine.
Base Formula Ltd a relevé ce défi et vend maintenant ses produits en Chine par l’intermédiaire de Jumei.com, un détaillant en ligne qui détient 13 % du marché chinois des cosmétiques en ligne, ainsi que par l’intermédiaire de TMall Global (TMall détient 34 % du marché).
Pour plus d’informations, sur notre site vous pouvez retrouver un ebook gratuit à propos de l’exportation en Chine.
L'essentiel
D’après certaines mesures, la Chine est la plus grande économie du monde.
Cela en fait une force indéniable dans le commerce international.
Pour de nombreux petits et moyens exportateurs américains, cependant, le formidable géant peut sembler trop gros pour être conquis avec un budget relativement restreint.
Mais ce n’est pas forcément le cas.
Dans cet dernière partie, j’examinerai l’histoire du commerce entre les États-Unis et la Chine, le processus d’exportation vers la Chine, y compris les exigences en matière de documentation et de conformité, ainsi que les avantages et les considérations pour les entreprises américaines qui cherchent à pénétrer sur le marché chinois.
6) Commerce et exportation vers la Chine : Un bref résumé
En 2016, la Chine était la plus grande économie du monde en termes de parité de pouvoir d’achat (PPA), qui tient compte des différences de prix.
Le pays est devenu le premier exportateur mondial en 2010 et le premier pays commerçant en 2013. (CIA World Factbook).
À quoi ressemblent donc les relations commerciales de la Chine avec les États-Unis aujourd'hui ?
Depuis 2017, les données sont tirées du China City & Industry Report du U.S. Commercial Service : Le Guide à l’intention des exportateurs américains indique que les exportations américaines vers la Chine se sont élevées à 116,2 milliards de dollars en 2015, soit 6,1 % de moins que l’année précédente.
Les exportations américaines de services vers la Chine étaient estimées à 42,5 milliards de dollars en 2014.
L’investissement étranger direct des États-Unis en Chine s’est élevé à 65,8 milliards de dollars en 2014, soit une hausse de 9,8 % par rapport à 2013, malgré les obstacles importants à l’accès au marché qui existent pour ces entreprises.
Alerte SINO : Afin de vous aider et de vous aiguiller dans vos démarches concernant le marché et le commerce chinois, je vous invite à visiter notre blog où vous trouverez astuces, conseils et informations complémentaire.
Principales exportations américaines vers la Chine
Selon le Bureau du représentant américain au commerce extérieur, les principales catégories d’exportations américaines vers la Chine en 2016 étaient :
- Céréales, semences et fruits divers (graines de soja) : 15 milliards de dollars
- Aéronautique: 15 milliards de dollars
- Machines électriques : 12 milliards de dollars
- Machinerie : 11 milliards de dollars
- Véhicules : 11 milliards
Remarque SINO : Les exportations américaines de produits agricoles vers la Chine ont totalisé 21 milliards de dollars en 2016. La Chine est le deuxième marché d’exportation agricole des États-Unis.
Les principales catégories d’exportation sont le soja (14 milliards de dollars), les céréales secondaires comme le maïs (1,0 milliard de dollars), les cuirs et peaux (949 millions de dollars), le porc et les produits à base de porc (715 millions) et le coton (553 millions de dollars).
Exporter en Chine : Les défis
Il est difficile d’exporter vers la Chine pour de nombreuses raisons, dont les suivantes :
- La lenteur de la croissance économique de la Chine : En 2015, le taux de croissance économique de la Chine était à son plus bas niveau en plus d’un quart de siècle ; la croissance du PIB réel a ralenti à 6,9 %.
- Les efforts du gouvernement chinois pour faire passer l’économie d’une économie basée sur la fabrication à une économie basée sur les services.
- Un calendrier peu clair pour ces réformes annoncées.
- De nouvelles lois, règlements et autres mesures qui remettent en question l’ouverture du régime d’investissement de la Chine.
Les exportateurs américains citent » l’interprétation incohérente de la réglementation et le manque de clarté des lois « comme étant le plus grand défi pour faire des affaires en Chine.
Ils citent également les coûts de main-d’œuvre, l’obtention des licences requises, l’embauche et le maintien en poste d’employés qualifiés, la surcapacité industrielle, le protectionnisme croissant, la corruption, les taxes et le laxisme dans l’application et la protection des droits de propriété intellectuelle.
Questions de propriété intellectuelle
Malgré les progrès réalisés dans l’amélioration de son régime juridique et réglementaire en matière de propriété intellectuelle, la Chine demeure un environnement difficile pour la protection et l’application des droits de propriété intellectuelle ; les questions de propriété intellectuelle (PI) de la Chine sont endémiques et bien documentées.
Les titulaires de droits de propriété intellectuelle qui exportent vers la Chine doivent savoir comment protéger leur propriété intellectuelle en vertu de la législation chinoise avant d’entrer sur le marché, et ils doivent faire preuve d’une diligence raisonnable à l’égard des partenaires ou acheteurs potentiels avant de conclure toute transaction.
Remarque SINO : Pour en savoir plus sur la façon dont votre entreprise peut protéger sa propriété intellectuelle en Chine, visitez Stopfakes.gov.
Vous pouvez également consulter le résumé des programmes offerts par le département du Commerce des États-Unis pour aider les entreprises américaines à élaborer un plan stratégique de propriété intellectuelle.
Règles et réglementations en Chine
Comme nous l’avons déjà mentionné, déchiffrer les nombreuses règles et réglementations chinoises (souvent contradictoires) peut être frustrant pour le moins et, au pire, causer des problèmes qui obligent un exportateur à cesser complètement ses échanges commerciaux avec le pays.
Il existe des moyens de lutter contre ces problèmes :
Travaillez en étroite collaboration avec votre bureau local du service commercial américain. Ils vous mettront en relation avec des bureaux en Chine qui vous aideront à établir votre présence en Chine et vous aideront à surmonter les difficultés auxquelles vous pourriez être confronté.
De plus, le Advocacy Center du département du Commerce des États-Unis peut vous aider dans les premières étapes de votre projet.
Trouvez des partenaires qui ont de l’expérience de travail avec la Chine. Votre transitaire et votre banquier devraient avoir une expérience documentée de travail avec le pays.
Exporter en Chine : Les opportunités
Bien que les risques soient grands, les avantages potentiels de l’exportation vers la Chine le sont aussi.
Les exportateurs devraient identifier et cultiver les possibilités tout en élaborant une stratégie visant à minimiser les risques.
Selon le China Country Commercial Guide, en 2016, les dirigeants chinois se sont engagés à améliorer progressivement le climat d’investissement à travers :
L’intensification des négociations du Traité bilatéral d’investissement (TBI) entre les États-Unis et la Chine portant sur l’accès au marché « préétabli » et utilisant l’approche de la « liste négative », dans le but de parvenir à un accord de haut niveau reflétant la non-discrimination, la transparence et des régimes d’investissement ouverts et libéralisés des deux côtés.
La mise en œuvre de » listes négatives « échelonnées pour régir l’investissement dans l’ensemble du pays, y compris : une liste négative pilote d’accès au marché applicable aux investisseurs nationaux et étrangers ; un projet de catalogue actualisé pour l’orientation des investissements étrangers dans les industries, qui propose une nouvelle libéralisation dans 20 secteurs d’investissement ; et l’élargissement annoncé de la liste négative pilote des investissements étrangers des zones franches à sept nouvelles ZFI (soit un total de 11) qui prendra effet en 2017.
Les responsables chinois continuent de promettre des réformes économiques afin d’améliorer l’accès aux marchés et la protection des investisseurs étrangers, mais ces annonces sont accueillies avec scepticisme en raison du manque de détails et de délais.
Alerte SINO : Les investisseurs citent également l’incohérence des réglementations, l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre, les problèmes de licence et d’enregistrement, la pénurie d’employés qualifiés, l’insuffisance des protections de la propriété intellectuelle et d’autres formes de protectionnisme chinois comme contribuant à la détérioration du climat commercial en Chine.
Domaines de croissance en Chine
Selon export.gov, le commerce électronique est le secteur du commerce de détail qui connaît la croissance la plus rapide en Chine.
Le nombre de personnes qui font leurs achats en ligne et qui utilisent un téléphone mobile en Chine dépasse celui de tous les autres pays du monde.
La valeur totale des ventes de commerce électronique en Chine a augmenté de 25 % d’une année sur l’autre en termes de valeur marchande totale, atteignant 2,1 billions de dollars US en 2014, selon le ministère chinois du Commerce.
Selon le China Country Commercial Guide, les domaines prometteurs pour la croissance future sont les suivants :
- Industrie automobile
- Aviation
- Construction et bâtiment écologique
- L’éducation et la formation
- Technologie de l’environnement
- Secteur de l’industrie du franchisage
- Machines
- Dispositifs médicaux
- Mines et matériaux
- L’énergie nucléaire
- Pétrole et gaz
- Ferroviaire et ferroviaire urbain
- Technologie et TIC
- Voyages et tourisme
Aide à l'exportation
La meilleure chose à propos de l’exploration des possibilités d’exportation vers la Chine, c’est de savoir que vous n’avez pas besoin de faire cavalier seul.
Vous pouvez compter sur l’aide de vos alliés dans le pays, y compris le bureau du Service commercial des États-Unis, les missions commerciales et les chambres de commerce.
Bureaux des services commerciaux aux États-Unis
L’un des premiers endroits à considérer sont vos bureaux locaux et nationaux de service commercial.
Remarque SINO : Les bureaux du Service commercial dans le pays offrent aux exportateurs américains des partenaires d’affaires en Chine – sur le terrain dans le pays – et comprennent une représentation par un agent chinois, des distributeurs ou des partenaires qui peuvent fournir des connaissances locales essentielles et des contacts qui peuvent être essentiels pour votre succès.
Conseils d’exportation de district (CED)
Partout au pays, les CED peuvent aider les exportateurs en appuyant le commerce et les services qui renforcent les entreprises individuelles, stimulent la croissance économique des États-Unis et créent des emplois.
Conseil SINO : Les membres du CED servent également de mentors aux nouveaux exportateurs et peuvent fournir des conseils aux petites entreprises
Parrainées par les bureaux commerciaux d’État et locaux ainsi que par les bureaux de services commerciaux, les missions commerciales sont un excellent moyen de se faire connaître et d’établir des contacts.
Si vous faites face à des problèmes de barrières commerciales en Chine, l’ACI est une excellente ressource pour vous aider à combattre les problèmes.
Le personnel de l’ACI est composé d’experts résidents qui défendent les intérêts des entreprises américaines de toutes tailles et personnalisent leurs services pour vous aider à résoudre vos dilemmes commerciaux aussi efficacement que possible.
Conseil SINO : Si vous vous trouvez pris dans une situation commerciale internationale injuste, l’ACI est une ressource précieuse qui peut vous aider rapidement à comprendre et à résoudre vos problèmes. L’ACI facilite le signalement d’un problème, ce qui vous permet de soumettre votre rapport en ligne.
Les chambres de commerce peuvent être un moyen de vous aider à exporter vers la Chine.
Exigences relatives aux documents d'exportation pour la Chine
Selon export.gov, les documents dont vous avez besoin pour exporter en Chine varient en fonction de vos produits, mais ils comprennent :
- Lettre de transport
- Facture commerciale
- Liste d’emballage
- Contrat de vente
- Facture proforma
- Certificat d’origine signé par une chambre de commerce locale
- Dépôt AES
- Déclaration en douane
- Police d’assurance
De plus, certains documents plus spécialisés peuvent être exigés :
- Certificat de contingent d’importation pour les marchandises générales (le cas échéant).
- Licence d’importation (le cas échéant).
- Certificat d’inspection délivré par l’Administration générale de la supervision de la qualité, de l’inspection et de la quarantaine (AQSIQ) ou son bureau local (le cas échéant).
- Autres licences de sécurité ou de qualité.
Alerte SINO : L’importateur chinois rassemblera les documents nécessaires à l’importation des marchandises et les fournira aux agents en douane chinois.
Questions de conformité des exportations pour la Chine
Il est important de comprendre la réglementation régissant les exportations vers la Chine.
Vous devez vous préoccuper de vous conformer aux règlements d’exportation peu importe où vous expédiez, mais il est plus probable que vous ayez besoin d’un permis d’exportation pour expédier en Chine qu’au Canada.
C’est une partie du monde où un plus grand nombre d’articles sont contrôlés, vous devez donc comprendre ce que l’on attend de vous et ce que vous risquez si vous ne faites pas votre travail en vous conformant à ces règlements.
Classification des produits pour les contrôles à l'exportation
La première étape pour assurer la conformité à l’exportation consiste à déterminer qui a compétence sur vos marchandises : le département du Commerce des États-Unis en vertu de l’Export Administration Regulations (EAR) ou la Direction des contrôles commerciaux de la défense (DDTC) du département d’État.
S’ils relèvent de la compétence du ministère du Commerce, ce qui est le cas de la plupart des produits, vous devez déterminer si votre exportation nécessite une autorisation du Bureau de l’industrie et de la sécurité (BIS), qui fait partie du ministère du Commerce, vous devez répondre aux questions suivantes :
- Qu’est-ce que l’ECCN de l’article ?
- Où est-ce qu’il va ?
- Qui est l’utilisateur final ?
- Quelle est l’utilisation finale ?
Pour ce faire, vous devez savoir comment déterminer la classification correcte de votre article, également connue sous le nom de « Export Control Cassification Number » (ECCN).
Remarque SINO : Il y a trois façons de classer vos produits pour les contrôles à l’exportation : vous pouvez classer vous-même vos produits, soumettre une demande de décision SNAP-R ou vous fier au vendeur du produit.
En vous assurant que votre produit est classé correctement, vous protégerez les États-Unis contre les menaces à l’étranger et vous vous protégerez contre les amendes sévères, les pénalités et même les peines de prison.
Détermination de la licence d'exportation
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le gouvernement américain empêche certaines exportations vers la Chine sans licence d’exportation.
Les entreprises doivent utiliser les codes ECCN et les motifs de contrôle décrits ci-dessus pour déterminer s’il existe ou non des restrictions à l’exportation de leurs produits vers certains pays.
Une fois qu’ils savent pourquoi leurs produits sont contrôlés, les exportateurs devront consulter le tableau des pays du commerce dans le RAE pour déterminer si une licence est nécessaire.
Bien qu’un pourcentage relativement faible de toutes les exportations et réexportations des États-Unis nécessite une licence BIS, la quasi-totalité des exportations et de nombreuses réexportations vers des destinations sous embargo et des pays désignés comme soutenant des activités terroristes nécessitent une licence.
Ces pays sont Cuba, l’Iran, la Corée du Nord, le Soudan et la Syrie. La partie 746 de l’AER décrit les destinations sous embargo et fait référence à certains contrôles supplémentaires imposés par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor.
Le logiciel de documentation et de conformité à l’exportation Shipping Solutions Professional comprend un module de conformité à l’exportation qui utilise le code ECCN pour vos produits et le pays de destination et vous indique si une licence d’exportation est requise.
Remarque SINO : Si indiqué, vous devez faire une demande de licence d’exportation auprès de BIS par le biais de la Redéfinition simplifiée du processus de demande de réseau en ligne (SNAP-R) avant de pouvoir exporter leurs produits.
Il existe des exceptions aux permis d’exportation, comme les exportations temporaires ou de faible valeur, qui vous permettent d’exporter ou de réexporter, sous certaines conditions, des articles assujettis au Règlement sur l’administration des exportations (REA) qui, autrement, exigeraient un permis.
Ces exceptions de licence couvrent les articles qui relèvent de la compétence du ministère du Commerce et non ceux qui sont contrôlés par le département d’État ou par un autre organisme.
Exportations réputées
Surprise ! Vous pourriez être un exportateur sans même le savoir ! C’est exact – une importante question de conformité pour l’exportation vers la Chine est l’exportation présumée, ou l’exportation sans expédition de produit.
Il y a présomption d’exportation lorsque la technologie ou le code source (à l’exception du chiffrement et du code source de l’objet, qui sont traités séparément dans le RAE en vertu du paragraphe 734.2(b)(9)), est remis à un ressortissant étranger aux États-Unis.
Alerte SINO : Le partage de la technologie, l’examen des plans directeurs, les visites d’installations et d’autres divulgations d’information sont considérés comme des exportations potentielles en vertu de la règle sur les exportations prévues et devraient être traités en conséquence.
Il existe des exceptions aux permis d’exportation, comme les exportations temporaires ou de faible valeur, qui vous permettent d’exporter ou de réexporter, sous certaines conditions, des articles assujettis au Règlement sur l’administration des exportations (REA) qui, autrement, exigeraient un permis.
Ces exceptions de licence couvrent les articles qui relèvent de la compétence du ministère du Commerce et non ceux qui sont contrôlés par le département d’État ou par un autre organisme.
Exportations réputées
Surprise ! Vous pourriez être un exportateur sans même le savoir ! C’est exact – une importante question de conformité pour l’exportation vers la Chine est l’exportation présumée, ou l’exportation sans expédition de produit.
Il y a présomption d’exportation lorsque la technologie ou le code source (à l’exception du chiffrement et du code source de l’objet, qui sont traités séparément dans le RAE en vertu du paragraphe 734.2(b)(9)), est remis à un ressortissant étranger aux États-Unis.
Remarque SINO : Le filtrage des parties restreintes (ou filtrage des parties refusées) fait référence au processus par lequel une entreprise compare un client ou un partenaire commercial potentiel à une ou plusieurs des listes de parties restreintes pour s’assurer qu’il ne fait pas affaire avec une partie restreinte.
Les principales listes de partis restreints aux États-Unis sont publiées par le Département du commerce, le Département d’État et le Département du Trésor.
Toutefois, plusieurs autres organismes produisent également des listes.
Ces organismes recommandent que les entreprises procèdent périodiquement et de façon répétée à un contrôle des parties restreintes tout au long du mouvement des marchandises dans la chaîne d’approvisionnement.
Alerte SINO : Lorsque vous exportez vers la Chine, il est impératif de vérifier chaque liste de parties restreintes chaque fois que vous exportez.
Les amendes pénalité pour les infractions à l’exportation peuvent atteindre jusqu’à un million de dollars par infraction dans les affaires criminelles. (Bureau de l’industrie et de la sécurité).
Les cas administratifs peuvent donner lieu à une pénalité équivalant au plus élevé des montants suivants : 250 000 $ ou le double de la valeur de l’opération.
Les contrevenants peuvent être condamnés à des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 20 ans, et les sanctions administratives peuvent comprendre le refus de privilèges d’exportation.
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Le lien entre transport, commerce international et croissance économique
Le transport international des marchandises est défini comme étant : « un système logistique – bien rodé – constitué de nombreux intermédiaires ; répondant à de très nombreuses contraintes et règles ; mettant en œuvres plusieurs intervenants et d’énormes moyens.
Il regroupe les opérations de transport, de stockage, d’allotissement, de distribution, de dédouanement. Une logistique bien conçue permet, en contrôlant les différents flux, de réaliser un transport de bout à bout dans les meilleures conditions possibles de sécurité, rentabilité, efficacité, pour les principaux intervenants en bout de chaine que sont les « acheteurs » et les « vendeurs » (les « receveurs » et les « expéditeurs » des marchandises) ».
La fonction transport, conduit à des notions objectives intégrées que sont l’itinéraire, la distance, la vitesse, la fréquence et le choix des moyens.
Mais aussi à d’autres notions subjectives telles que le coût, le délai et les risques liés au transport sur lesquelles se construisent en supply chain le plan transport et le concept de compétitivité. Le transport contribue à l’accélération des relations commerciales.
Il met en œuvre un très grand nombre de participants. Il fait appel à des techniques et technologies de plus en plus sophistiquées et performantes. L’activité de transport est un facteur de progrès et de développement économique.
Selon lui, c’est une activité en constante évolution en matière : de moyens mis en œuvre, de techniques utilisées, de pratiques commerciales, de niveau d’intervention des pouvoirs publics et de droit des transports, qui montre une tendance à l’internationalisation, accélérée par la naissance de communautés économiques et autres organisations internationales.



Le commerce est devenu un élément essentiel du PIB de la plupart des pays. Selon la Banque mondiale, les échanges commerciaux représentaient 24 % du PIB mondial total en 1962. Un chiffre qui a plus que doublé pour atteindre 57 % en 2017. C’est l’augmentation des produits intérieurs bruts (PIB) depuis le XXème siècle qui a entrainé celle des transports ».
« C’est aussi en boomerang, l’augmentation de la capacité, de la rapidité des véhicules et des moyens d’informations et de communication qui a accéléré les relations commerciales, financières, technologiques, les processus de croissance économique des diverses nations et continents ».
Les facteurs explicatifs de cette dynamique sont à rechercher dans les modifications des modes de produire et de consommer et leurs incidences spatiales. La période 1970-2001 était marquée par une profonde évolution du contenu et de la structure des échanges de biens au sein du marché unique européen comme avec les autres régions mondiales.
La complexification des processus industriels du fait de l’évolution dans la demande de produits et de l’incorporation accélérée d’innovation dans les produits a entrainé le passage d’une économie de stocks (production de masse, relativement peu diversifiée, à taux de renouvellement lent) à une économie de flux (personnalisation des produits, renouvellement de gammes).
Cela a eu pour conséquence directe l’allègement global des volumes transportés avec pour corollaire l’allongement des distances.
L’existence de la relation entre le transport, les échanges commerciaux et la croissance économique nous amène à résumer que : Le développement des modes de transports internationaux et la croissance des services de transport sont particulièrement sensibles aux variations des exportations et donc au développement économique. Une crise du commerce international accompagne les fluctuations des produits intérieurs bruts nationaux et du produit intérieur brut mondial.
La manifestation de la relation triptyque est plus visible dans le fonctionnement de l’économie réelle. Elle s’applique à l’économie mondiale donc également aux économies chinoise et européenne. Dans le développement de son économie, la Chine a connu au cours des années 2000 une progression continue de ses parts de marché à l’export dans le commerce mondial (OMC, 2017).
Concernant les produits manufacturés, les exportations chinoises représentaient 18 % des exportations mondiales. La hausse des exportations chinoises a permis dans les années 2000 d’absorber une part importante de la production chinoise, ne pouvant être consommée par une demande intérieure contrainte par la faiblesse des salaires.



La performance de la croissance de l’économie chinoise actuelle pourrait trouver ses justifications en partie dans cette période de progrès continue en exportation. Cependant, on pourra s’interroger sur les effets de ce développement économique chinois dans les économies occidentales notamment l’Europe, qui est considérée comme le premier partenaire pour les exportations chinoises dans le monde.
La croissance des exportations chinoises a eu différents effets sur les économies des pays développés : d’un côté, une baisse de la production industrielle des pays développés et une diminution des emplois et salaires dans ces pays, de l’autre une diminution du prix des biens bénéfiques pour les consommateurs.
L’augmentation des parts de marché chinoises dans les exportations mondiales s’est traduite par un effet négatif sur la production industrielle dans les pays développés, avec des transferts de production vers la Chine (mais également d’autres pays émergents. Ce n’est plus l’Europe qui entraine la croissance mondiale comme ce fut le cas au 19ème siècle, ou ses échanges représentaient plus de 50% des échanges mondiaux mais plutôt ce sont les économies émergentes dont les exportations et les importations connaissent, certes, des fluctuations depuis la crise de 2008.
La relation triptyque entre le transport, les échanges commerciaux et la croissance économique semble une évidence mais elle reste assez complexe pour la détermination du poids de chaque segment sur la manifestation de l’autre.
Malgré tout, il est difficile de nier que les échanges commerciaux ne sauraient se réaliser sans le développement des moyens de transport. De même, l’on se convainc que la production, quelle qu’en soit sa qualité et sa quantité, n’est utile que si elle trouve un consommateur et qu’elle parvienne à la destination finale. Si non, elle reste insensée et ne saurait s’accroitre.
Au regard des effets qu’exercent les échanges commerciaux dans le développement économique d’un pays et leurs influences sur les autres pays partenaires, on peut comprendre toutes les stratégies développées de part et d’autre entre les différents pays au monde pour participer au jeu du commerce mondial. C’est dans ce cadre de jeu que se définissent les relations commerciales entre l’Europe et la Chine.
Ai-je besoin d'un permis pour importer de Chine ?
Il s’agit du certificat du pays d’origine qui peut être exigé par les autorités douanières pour confirmer le pays d’origine et si le produit est bien étiqueté. Assurez-vous que le fournisseur n’oublie pas ce document important.
Il n’y a pas de permis général d’importation pour importer des produits de Chine. Cependant, vous pourriez avoir besoin d’un permis pour importer d’une agence fédérale certains produits de Chine.
Quels sont les documents requis pour importer de Chine ?
Selon export.gov, les documents dont vous avez besoin pour exporter en Chine varient en fonction de vos produits, mais ils comprennent 1. Le connaissement. 2. Facture commerciale. 3. Liste de colisage. 4. Contrat de vente. 5. Facture pro forma. 6. Certificat d’origine signé par une chambre de commerce locale. 7. Dépôt de l’AES. 8. Déclaration en douane.
Dois-je payer une taxe d'importation de Chine ?
Oui, ces documents d’expédition font partie du processus de dédouanement à l’exportation, qui sont inclus dans le prix FOB. De plus, vous devez payer les frais de poste aérienne pour la livraison des originaux, qui sont généralement de l’ordre de 30€.
Lors d’une importation de Chine, les importateurs doivent payer la TVA en plus de la somme totale de la valeur en douane et des droits d’importation. La valeur en douane est le coût total des produits, y compris les frais de développement que vous avez payés à votre fournisseur, les frais d’expédition vers le Royaume-Uni et les droits d’importation éventuels. Assurez-vous de payer la TVA qui est due.
Comment exporter des produits ?
Pour démarrer une activité d’exportation, les étapes suivantes peuvent être suivies : 1. Créer une organisation. 2. Ouverture d’un compte bancaire. 3. Obtention d’un numéro de compte permanent (NCP) 4. Obtenir un numéro de code d’importateur-exportateur (CEI) 5. Enregistrement et certificat d’adhésion (RCMC) 6. Sélection du produit. 7. Sélection des marchés.
La foire de Canton est-elle gratuite ?
La participation à la Foire de Canton est gratuite. Toutefois, vous devez obtenir un visa pour vous rendre en Chine et vous devez payer le billet d’avion et l’hôtel.
Quelle est la préparation nécessaire pour commencer à exporter ?
Voici les dix étapes à prendre en compte pour vous lancer dans l’exportation : 1. Examinez votre potentiel d’exportation. 2. Élaborez un plan d’action. 3. Effectuez des recherches et préparez-vous à visiter le marché. 4. Explorer les voies d’accès au marché. 5. Renseignez-vous sur la vente et la commercialisation de votre produit à l’étranger. 6. Pensez aux défis culturels et linguistiques.