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🥇Les relations commerciales franco-chinoise en 2020

La Chine, un partenaire économique important pour la France [2020]

Depuis plusieurs années, les échanges commerciaux franco-chinois ne cessent de croître (+9, 3% en 2019). Tous les jours, la France et la Chine échangent pour une valeur de 177 millions d’euros.

La Chine est un marché très porteur pour le commerce extérieur français, avec un taux d’exportation atteignant plus de 11% des exportations françaises en 2019.

 

Plusieurs secteurs d’activités bénéficient directement de ces échanges entre les deux pays.

 

Le secteur de l’aéronautique, par exemple, représente un tiers des ventes de la France vers la Chine (environ 36%.)

Les biens de consommation dans les secteurs prioritaires tels que l’agroalimentaire, la santé et cosmétique sont également en forte augmentation depuis plusieurs années.

 

Cependant, l’industrie agroalimentaire se démarque des autres secteurs avec une augmentation record des exportations (+49,7%), notamment due à une augmentation des ventes de céréales.

 

En contrepartie, la France connait une diminution des importations venant de Chine ( -13,4% hors matières premières.)

SOMMAIRE (cliquez sur la partie qui vous intéresse)

Les opportunités commerciales en Chine.

Les entreprises françaises s’orientent de plus en plus vers la Chine pour prétendre à une protection de la culture et de l’héritage français.

La France possède de nombreux atouts qui lui permettent d’imposer sa notoriété sur la scène internationale.

L’innovation fait partie des piliers de l’économie française.

En innovant dans le secteur des cosmétiques ou du médical et en développant de nouvelles technologies et biotechnologies, la France suscite l’intérêt des chinois qui s’attachent de plus en plus à devenir une nation innovatrice sur des secteurs d’activités majeurs.

 

Afin de favoriser cet essor économique et les investissements étrangers en Chine, la CCI française et le Comité d’échanges franco-chinois incitent les entreprises à investir en Chine où les besoins de la classe moyenne sont en constance évolution et où les opportunités commerciales sont de plus en plus nombreuses.

 

D’ailleurs, plusieurs éditions de « China-France Investment Dialogue » ont été organisées afin de promouvoir le dialogue et la coopération économique franco-chinoise.

 

Les dirigeants des plus grandes entreprises participent souvent à ces événements.

Les chefs d’entreprise de Club Med, Axa, Peugeot-Citroën, ou ceux des entreprises chinoises telles que Jindong.com ou Hainan Airlines sont fréquemment présents à ces réunions.

En tout, plus de cinquante entreprises participent à ces séminaires afin de resserrer les relations commerciales franco-chinoises et de permettre un meilleur développement des coopérations commerciales.

 

Lors de ces rencontres, chaque atelier traite différentes thématiques :

  •  
  • Les investissements de la Chine afin de promouvoir la nouvelle route de la soie
  • La France, un pôle majeur en Europe et vers les marchés tiers
  • Les investissements franco-chinois pour pénétrer le marché chinois

Les relations commerciales entre l’Europe et la Chine

Déménagement

Le contact entre l’Asie (dont l’actuelle Chine) et l’Europe pour des fins commerciales ne date pas de notre ère. Mais, nous allons nous limiter aux années 1950, coïncident avec la formation de la République Populaire de Chine. Les échanges entre Etats européens membres de la Communauté économique européenne (CEE) créée en 1957 et la République Populaire de Chine étaient caractérisés au début des années 1970 par des relations bilatérales interétatiques.

Le premier accord commercial CEE-Chine marquant l’histoire fut conclu en avril 1978 à la suite d’un aide- mémoire transmis par la CEE à la Chine en 1974 pour un accord commercial. Affirme-t-il, le but de la CEE étant alors d’élargir son marché extérieur et, en même temps, de protéger ses industries. Cet accord commercial avait entre autres pour objectifs de :

 

  • simplifier le processus douanier et d’arriver à une plus grande diversification des échanges commerciaux entre la Chine et la CEE ;

 

  • exiger un équilibre des échanges entre les deux parties ;

 

  • créer les conditions favorisant le volume des échanges bilatéraux : le gouvernement chinois s’engageait à prendre en considération les importations de la zone communautaire et, de même, la CEE promettait une libéralisation progressive des importations de la

 

En 1979, après la signature de l’accord, les importations chinoises ont augmenté de 41% par rapport à 1978. De même, les exportations de la CEE vers la Chine progressent également de 41% en 1979. Cela a créé un déséquilibre (déficit) commercial de 790 millions ECU4 pour la Chine. Un déficit qui fut considéré par la Chine comme un obstacle majeur à son développement économique avec la CEE.

Pour respecter les objectifs de l’accord, la CEE cherche à équilibrer à terme la balance commerciale à l’aide de différents moyens: « offrir des conditions d’échange privilégiées à la Chine grâce à un accord sur le textile (1979) et le système des préférences généralisées (SPG) en 1980 ; de mettre en place des actions de coopération pour améliorer leurs connaissances mutuelles et pour certains membres de la CEE de monter des prêts et des crédits en Chine afin de soutenir son développement tout en renforçant les échanges réciproques ».

Ces mesures n’ont pas empêché le gouvernement Chinois de lancer à la fin de 1979, la politique de réajustement économique pour réduire la dépense nationale et augmenter sa productivité, affirme l’auteur. Une politique qui a entrainé une baisse des exportations de la CEE vers la Chine pour une première fois depuis la signature de l’accord commercial alors que les exportations chinoises vers les pays communautaires ont continué de s’accroître.

Néanmoins, affirme l’auteur, la CEE parvient en 1983 à relancer les échanges commerciaux avec la Chine et renoue avec un excédent commercial.

En outre, les réformes opérées dans les années 1990 au sein du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) ont marqué l’économie mondiale avec des reconfigurations des espaces économiques. Dès le 1er novembre 1993, la CEE a fait l’objet de dissolution et sur ses cendres est née l’Union Européenne (UE). Le GATT prend une dimension de plus avec la prise en compte des services dans le Traité et devient l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le 1er janvier 1995.

Pendant ce temps, la Chine se trouvait dans une dynamique de lutte pour retrouver son statut de partie contractante à l’Accord du GATT qu’elle avait perdu à cause de son retrait de l’institution en 1950. En dépit de ses efforts intensifs, Pékin n’a pas parvenu à finaliser son adhésion au GATT avant la fin du cycle d’Uruguay 1986-1994. C’est finalement le 11 décembre 2001 que la Chine est devenue le 143ème pays membre de l’OMC, après plus d’une dizaine d’année de préparation.

L’accession de la Chine à l’OMC semble la propulser dans le commerce international au regard des progrès énormes soutenus dans le temps.

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Depuis les années 2000, l’économie chinoise n’a cessé son expansion et occupe de mieux en mieux les marchés des pays de l’Europe. Cependant, le développement des relations entre les deux (02) entités économiques est parfois jalonné de tensions comme ce fut le cas entre 2010- 2014, une période marquée par de nombreuses disputes commerciales.

En effet,  les entreprises européennes dénonçaient le dumping et l’appui des banques chinoises (étatiques) à l’endroit de leurs entreprises (Huawei et ZTE) intervenant dans les secteurs de panneaux solaires et les télécoms. Dans les télécoms, les entreprises chinoises étaient accusées parce qu’elles pratiquent des prix de 18% inférieurs à ceux des fabricants européens et que la part de marché de Huawei sur le marché européen est passée de 2,5 à 25% entre 2006 et 2014.

En outre, dans le cadre de l’initiative chinoise « Ceinture et route » lancé en 2013, une étude du parlement européen réalisée par SAARELA (2018), a montré qu’« il n’existait pas de position de principe unifiée de l’Union concernant cette initiative et des préoccupations ont été exprimées à l’égard de l’approche de type diviser pour régner adoptée par Pékin envers l’Union ». En effet, souligne l’auteur, un clivage s’est révélé au sein de l’Union européenne en avril 2018, lorsque 275 des 28 ambassadeurs des États membres de l’Union à Pékin ont publié un rapport qui a soulevé des inquiétudes quant à l’initiative « Ceinture et route » de la Chine.

Le projet lancé en 2013, « irait à l’encontre du programme de l’Union en matière de libéralisation du commerce et ferait pencher la balance en faveur des sociétés chinoises subventionnées ». Par ailleurs, il est indiqué dans cette même étude que l’alliance constituée par la Chine avec les 16 pays d’Europe Centrale et Orientale connue sous le nom de « 16+1 » était critiquée et a suscité des tensions entre la Chine et l’Union européenne.
solution au dumping dont les entreprises chinoises étaient accusées sur la vente des panneaux solaires, Bruxelles et Pékin ont trouvé un arrangement pour instaurer un prix minimal de vente.

La Chine a réussi à s’insérer entre les Etats de l’Europe qui visiblement n’avaient pas la même vision sur les projets chinois avec l’Europe. A l’aide des réformes entreprises, elle a pu convaincre l’Europe pour l’adhésion à son initiative « One Belt, one Road ». Entre l’Europe et la Chine, les relations commerciales sont caractérisées parfois par des tensions mais qui ont toujours été maitrisées par les deux  parties.

Aperçu global des échanges France-Chine.

La France et la Chine ont effectué des échanges représentant une valeur totale de 64,5 milliards d’euro en 2015.

Malgré ces montants faramineux, il existe depuis cette année une baisse des activités du commerce extérieur avec la Chine (diminution de 9,8% des échanges en 2015.).

La France reste tout de même un des pays les moins affectés par ce phénomène.

 

La diminution des importations chinoises est dans un premier temps due à des facteurs conjoncturels, tels que la baisse des prix des matières premières et la stagnation de la croissance économique chinoise.

Les enjeux des investissements Chinois en France

La France et la Chine entretiennent des relations commerciales stables depuis plus de cinquante ans, avec une diplomatie plutôt favorable entre les deux pays.

De par ces liens économiques et le nombres de relations commerciales établis entre les deux pays, les opportunités de croissance sont aujourd’hui nombreuses entre la Chine et la France.

 

Depuis plusieurs années, la Chine s’est imposée sur la scène internationale.

Sa puissance commerciale, mais aussi politique et économique n’ont fait que d’imposer la notoriété du pays aux yeux du monde.

Ainsi, la Chine est aujourd’hui devenue la deuxième puissance mondiale, et a pour but d’investir soixante milliards d’euros en plus à l’étranger à l’horizon 2020.

 

Pour les partenaires commerciaux du pays tels que la France, ces investissements peuvent représenter de véritables opportunités afin de créer des emplois et ainsi de favoriser la croissance.

Créer des emplois.

Ces investissements chinois ont des répercussions positives sur l’économie française.

En effet, en investissant cinq milliards d’euros, la Chine a pu créer près de 40 000 emplois.

 

Par exemple, en 2012, Echosens, une société française de haute technologie a été rachetée par un homme d’affaire chinois.

Depuis ce rachat, l’entreprise a connu une excellente croissance qui lui a permis de tripler ses effectifs (l’entreprise est passée de 20 à 60 employés.)

Favoriser la croissance.

Le phénomène d’investissement des entreprises chinoises en France est récent et ne cesse de s’accentuer au fil du temps.

En investissant dans ces entreprises, la Chine favorise considérablement l’importation de certaines marques françaises sur le marché chinois.

En pénétrant ce marché, les entreprises françaises parviennent à multiplier leur vente et ainsi accroître de manière significative leur chiffre d’affaires.

 

Ces relations commerciales sino-françaises peuvent s’avérer très fructueuses pour de nombreuses entreprises en voie de déclin.

Prenons l’exemple de la marque de camping-cars Pilote. Sur le marché hexagonale, la demande dans ce secteur diminue et la société voit ses ventes à la baisse.

En revanche, la demande de camping-cars est en pleine croissance sur le marché chinois. Ce phénomène offre ainsi d’excellentes opportunités de croissance pour l’entreprise.

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Exportations par secteur.

La France exporte vers la Chine de manière croissante (+10,9% en 2019).

La Chine est au 6eme rang des pays qui importent depuis la France.

La dilatation de la classe moyenne chinoise exprime des besoins de consommation croissants ce qui pousse la France à adapter ses structures d’exportation.

 

L’industrie aéronautique est en tête des exportations (36% du total des exportations).

Arrivent ensuite les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique (19%), les produits agricoles ou agroalimentaires (14%), puis enfin le secteur de la santé, de la chimie, des parfums et des cosmétiques (14%.)

 

Le secteur aéronautique a connu une augmentation de 20,3% en 2019, ce qui était en partie dû à la dépréciation de l’euro face au dollar américain.

En ce qui concerne le secteur de la santé et cosmétique, la croissance était de 12,8% en 2019.

Cependant, d’autres secteurs n’ont pas le vent en poupe. Le secteur automobile souffre de mauvaises exportations (-19,3%) en raison d’une diminution des ventes de freins, de pneumatiques, de boîtes de vitesses et d’autres accessoires.

Les Importations par secteur.

En 2019, les importations de biens venant de Chine augmentent de 8,7% et atteignent une valeur totale de 46,6 milliards d’euros.

Il est à noter que la Chine est le deuxième fournisseur de la France après l’Allemagne, et que la France est le 22eme client de la Chine en ce qui concerne ses exportations.

La France importe des produits Chinois à faible valeur ajoutée tels que les équipements de communication, les appareils électriques et électroniques, textile, jouets, textiles, habillement, cuir et chaussures, équipements électriques et ménagers etc.

Les Services.

Les échanges de services sont très importants. Ils représentent 4,3 milliards d’exportation française vers la Chine en 2019 et un excédent de 250 millions d’euros pour la France.

Les opportunités e-commerce en Chine.

Malgré une certaine stagnation sur le marché français, l’e-commerce chinois est un secteur en pleine croissance en Chine.

Cette expansion du e-commerce favorise la croissance en Chine et fait croître le nombre d’utilisateurs de smartphones dans le pays.

Pour profiter de ce dynamise porté par le digital, de nombreuses entreprises françaises s’implantent en Chine.

 

Le nombre d’utilisateurs de smartphones et de consommateurs en ligne via les plateformes e-commerce ne cesse de croître ce qui augmente les opportunités de succès pour les entreprises e-commerce étrangère qui investissent en Chine.

Les relations commerciales entre la France et la Chine en 2020

Les échanges commerciaux franco-chinois sont en constante évolution (+9, 3% en 2019).

La France et la Chine échangent chaque jour une valeur de 177 Millions d’Euros.

La Chine demeure une zone très fleurissante pour le commerce extérieur français, avec une valeur d’exportations atteignant les +11% de nos exportations en 2019 (exportations totales + 4,0 %).

 

Le secteur de l’aéronautique représente un tiers des ventes de la France vers la Chine, 36%.

Les biens de consommation dans les secteurs prioritaires tels que l’agroalimentaire, la santé et cosmétique sont en forte augmentation depuis plusieurs années.

 

Nous assistons à une augmentation record de nos exportations dans le secteur agroalimentaire (+49,7%) due à une augmentation des ventes de céréales.

 

Nous avons une chute des importations globales de Chine ( -13,4% hors matières premières).

Aperçu global des échanges France-Chine.

La France et la Chine continentale ont effectué 64,5 Mds EUR d’échanges en 2019.

Il s’agit du premier déficit commercial bilatéral au monde (28,6 Mds EUR).

 

La France est moins touchée que ses concurrents par rapport à la baisse de l’activité du commerce extérieur avec la Chine (diminution de 9,8% des échanges en 2019).

 

La diminution des importations Chinoises globales est due à des facteurs conjoncturels tels que la baisse des prix des matières premières, stagnation de la croissance économique chinoise, et également des facteurs structurels comme le passage du modèle de croissance Chinois vers la consommation interne et les services.

Exportations par secteurs.

La France exporte vers la Chine de manière croissance (+10,9% en 2019). La Chine est au 6eme rang des pays d’exportations de la France.

 

Nous avons une nouvelle classe moyenne chinoise qui émerge et qui exprime un besoin et un certain dynamisme dont la France doit adapter ses structures d’exportations.

L’industrie aéronautique est en pole position en ce qui concerne les exportations (36% du total), ensuite il y a les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique (19%), les produits agricoles ou agroalimentaires (14%) puis le secteur de la santé, chimie, parfums et cosmétiques (14%).

 

Le secteur aéronautique a une forte augmentation de 20,3% en 2019, à cause de la dépréciation de l’euro face au dollar américain

 

En ce qui concerne le secteur de la santé et cosmétique, il y a une croissance de 12,8% en 2019.

 

Cependant, le secteur automobile souffre de mauvaises exportations (-19,3%) en raison d’une diminution des ventes de freins, de pneumatiques, de boîtes de vitesses et d’autres accessoires. Il faut également noter que les ventes de voitures augmentent de 15%.

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Les Importations par secteur.

En 2019, les importations de biens de Chine augmentent de 8,7% et atteignent 46,6 Mds EUR.

 

Il est à noter que la Chine est le deuxième fournisseur de la France après l’Allemagne.

La France est le 22eme client de la Chine en ce qui concerne ses exportations.

 

La France importe des produits Chinois à faible valeur ajoutée tels que les équipements de communication, les appareils électriques et électroniques, textile, jouets, textiles, habillement, cuir et chaussures, équipements électriques et ménagers.

Les services.

Les échanges de services sont très importants. Ils représentent 4,3 Mds d’Euros d’exportations françaises vers la Chine en 2018 et un excédent de 250 Millions d’Euros pour la France.

Les initiatives de développement de transport entre l’Europe et la Chine

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Les initiatives pour le développement des transports entre l’Europe et la Chine datent depuis longtemps. L’idée de développer des infrastructures ferroviaires (et/ou routières) permettant la connexion entre l’Europe et l’Asie remonte à 1959. Selon les auteurs, c’est pendant cette période que la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique (UNESCAP) et son homologue pour l’Europe l’UNECE, proposaient la création d’un « Réseau de chemin de fer trans asiatique », ou Trans-Asian Railway.

Il a été relancé par l’accord sur le Réseau de chemin de fer trans asiatique signé en 2006 par 17 États asiatiques sous l’égide de l’UNESCAP et de l’UNECE. Cette idée lancée en 1959 a connu beaucoup d’évolution mais sans connaitre une concrétisation jusqu’en septembre 2013 ou le président chinois Xi Jinping a lancé le projet OBOR.

La Chine ne se trouve pas à l’origine des projets de transports ferroviaires transasiatiques, ni au plan conceptuel, ni en matière d’initiative commerciale puisque c’est la Deutsche Bahn qui a conçu le premier train Chine-Allemagne. Cependant, ils reconnaissent que la concrétisation du projet est bien une œuvre chinoise.

Cependant, ces politiques devraient avoir un impact très fort sur les infrastructures du pays et la nature des échanges maritimes entre la Chine et le reste du monde.

La promotion des corridors ferroviaires par le gouvernement chinois, dans le cadre du programme Belt and Road Initiative, vise à favoriser la croissance des échanges mais également à placer le réseau ferré chinois au cœur des routes d’exportation des pays voisins aux normes chinoises.

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L’avenir du fret ferroviaire européen suppose une amélioration des performances. Les orientations publiques doivent accompagner ce processus pour que la part modale du rail dans le transport de marchandises s’accroisse.

En faisant une comparaison des trafics entre l’Europe et la Chine, il y a un fort développement de liaisons ferroviaires de transport de fret entre la Chine et l’Europe.

Cette initiative commerciale entamée par la Deustche Banh s’est, contre toute attente, rapidement déployée : les offres de service entre ville d’origine d’un convoi et ville de destination (couple origine/ destination) se sont multipliées, le nombre de trains a connu une augmentation, et les ambitions des partenaires chinois comme européens s’avèrent élevées ».

Selon les résultats de leur recherche, le rail représentait 1% environ des exportations de la Chine en 2014. Ils ont montré qu’en 2017, 28 villes chinoises et 29 villes européennes étaient reliées par des services ferroviaires et que dans la même année, 40 000 conteneurs ont été transportés par rail de la Chine en Allemagne. Un chiffre qu’il faut relativiser disent-ils parce qu’il est l’équivalent de trois (03) navires porte-conteneurs.

 

Par ailleurs, le rapport d’étude du parlement européen (2018) a montré qu’il existe :

 

  • depuis le 29 juin 2016, une plateforme de connectivité visant à « engendrer une compréhension mutuelle des politiques européennes et chinoises en matière de transport, ainsi qu’à explorer des synergies entre, d’une part, les plans d’infrastructure et les projets d’investissement d’intérêt commun dans le domaine des transports, tels que le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) de l’Union européenne et les projets chinois en Asie centrale relevant de l’initiative « Ceinture et route », d’autre part » ;

 

  • un accord conclu en 2002, relatif au transport maritime entre la Commission, les États membres de l’Union et la Chine ;

 

  • depuis le 8 décembre 2017, deux accords conclus portant sur l’accord bilatéral relatif à la sécurité de l’aviation et sur l’accord horizontal dans le domaine de l’aviation.

Six astuces pour s’implanter en Chine

La Chine est un marché remplit d’opportunités commerciales qui pousse de nombreux entrepreneurs à vouloir s’y ’implanter.

Cependant, l’immensité et la complexité de ce marché sont à étudier de près afin de pouvoir développer une politique commerciale adaptée et efficace.

Pour une implantation commerciale réussie, SINO Shipping vous propose à travers cet articles quelques recommandations utiles pour vos prochains projets en Chine :

La recherche

Avant de vouloir pénétrer un marché, il est impératif d’étudier en profondeur ses caractéristiques pour pouvoir s’adapter aux modes de consommation locaux et ainsi adopter une stratégie commerciale efficace.

De par sa grandeur, la Chine représente un marché unique à l’échelle planétaire.

L’immensité et la complexité de ce territoire rendent plus difficile la compréhension de ce marché et de ses codes pour les entrepreneurs occidentaux.

En effet, la Chine, aussi vaste que l’Europe mérite des recherches ciblées en fonction de chaque région pour la mise en place de stratégies commerciales pertinentes.

Malgré la complexité que présente le marché chinois, les opportunités commerciales sont nombreuses et les chances de succès multiples.

Pour cette raison, des entreprises venues du monde entier ont tenté leur chance en Chine.

Certains parviennent avec succès à s’adapter aux préférences locales des consommateurs chinois tandis que d’autres échouent.

Pour éviter tout échec commercial, la première phase de vos démarches consiste donc à une étude approfondie et détaillée du marché chinois.

Quelle stratégie commerciale allez-vous adopter ?

Dans quelles régions allez-vous vous implanter ?

Dans une région géographique limitée, à travers tout le pays ?

Comment allez-vous distribuer vos produits ?

Via quels canaux de distribution ?

Ces questions sont essentielles afin de pouvoir développer des politiques et stratégies commerciales adaptées et performantes.

L’étude du marché avant le lancement de vos activités représente donc la phase la plus importante de votre projet : vous devez savoir où vous allez, à qui vous allez vous adresser, et de quelle manière vous allez le faire.

En adaptant votre offre aux consommateurs chinois et en connaissant parfaitement leur mode de fonctionnement, leurs habitudes et leurs préférences, vous optimisez considérablement vos opportunités de succès en Chine.

Attachez donc une grande importance à cet aspect essentiel de vos projets commerciaux : l’analyse et l’étude approfondie du marché dans lequel vous vous implantez.

Vous avez la possibilité de confier ces recherches à des entreprises spécialisées qui, suite à un accord commun, vous fourniront une étude de marché approfondie.

Les éléments de réponses fournis seront d’une grande utilité pour l’efficacité et l’évolution de votre projet.

Beaucoup d’entreprises offrent des services d’études de marché de qualité en Chine mais chaque offre diffère en fonction des entreprises.

Certaines d’entre elles sont spécialisées dans des secteurs d’activité précis et d’autres proposent des études de marché plus générales.

Pour ces études de marché, veillez donc à choisir l’entreprise adéquate, en ligne à votre secteur d’activité.

Vous pouvez également bénéficier de rapports ou de comptes rendu gratuits en ligne (CBBC, McKinsey etc.) Les chambres de commerce sont aussi des organismes à privilégier qui peuvent mette à votre disposition des services adaptés à vos recherches.

L’enregistrement de votre marque

L’enregistrement de votre propriété intellectuelle en Chine devra être faite aussi tôt que possible.

Cette dimension est impérative pour la protection et la conservation de vos projets commerciaux.

La Chine a le système de premier déposant.

Autrement dit, si une autre personne enregistre votre nom de marque avant vous, il est dans son droit.

Assurez-vous donc de bénéficier de l’aide d’avocats spécialistes pour obtenir des conseils adaptés et préparer votre implantation en Chine.

Il est également judicieux de se questionner sur le nom de marque et le logo que vous utiliserez.

Ces questions sont essentielles et il est fortement recommandé d’adapter ces éléments au marché chinois.

Sont-ils adaptés et appropriés à la Chine et aux codes locaux ?

Certains mots et noms en français ou en anglais sont difficiles à écrire ou à prononcer en chinois, ou peuvent même porter un sens fortuit.

Assurez-vous donc de la pertinence de votre logo ainsi que de celle de votre nom de marque afin de vous lancer sur le marché chinois.

Ici encore, la chambre internationale du commerce peut vous aider et vous apporter des conseils adaptés face à ce type de problématiques.

Certains organismes spécialisés pourront également vous assister dans le choix du nom et du design.

Repenser et adapter votre business

Il est essentiel d’adapter votre produit et votre marketing au marché chinois.

Peu importe la façon dont votre produit est perçu sur d’autres marchés, ne supposez pas un instant que la perception sera la même en Chine.

Ce marché présente des caractéristiques uniques qu’il faut connaître pour développer des produits à fort potentiel de succès.

Toutes les plus grandes entreprises mondiales ont d’ailleurs adapté leurs produits au marché chinois pour pouvoir s’y implanter et générer un succès commercial important.

Prenons l’exemple du géant Mc Donald.

En s’implantant en Chine, ce mastodonte de la restauration rapide a dû adapter ses produits et son image de marque aux consommateurs chinois.

En adaptant le nom de marque, les produits et la stratégie commerciale aux consommateurs locaux, Mc Donald est parvenu à séduire les consommateurs chinois et ainsi à prendre des parts de marché importantes.

La persévérance

La persévérance est une qualité indispensable pour tout entrepreneur.

Développer un business en Chine peut prendre beaucoup de temps et les obstacles à rencontrer sont nombreux.

Pour faire face aux différents aléas, la patience et la persévérance sont des vertus primordiales.

Les formalités administratives locales sont différentes de celles exercées en Europe et ces barrières administratives peuvent constituer des freins à vos projets.

Il est donc important voire essentiel de maîtriser cet aspect pour le bon déroulement de votre projet.

Vous pouvez pour cela solliciter des entreprises spécialisées qui vous accompagneront dans votre implantation régionale et dans l’ensemble des formalités administratives requises (licence d’import, enregistrement de l’entreprise etc.)

Ici encore, la chambre de commerce franco-chinoise peut fournir une liste exhaustive d’informations utiles pour vos démarches et pour vous aider à faire les bons choix.

Le relationnel ou « Guanxi »

Cette notion est primordial lorsque vous faites du business en Chine.

La culture chinoise veut que l’on développe des affaires avec des amis de confiance.

Cela fait partie intégrante du « business model » en Chine où la dimension du « Guangxi » prend une place prépondérante.

La confiance est le pilier principal sur lequel se reposent des partenaires commerciaux qui décident de s’allier autour d’un projet commercial.

La notion de commerce en Chine est donc radicalement opposée à celle perçue en occident, où l’on considère généralement que l’affecte n’a aucune place dans le monde des affaires, contrairement à la Chine dont les codes socio-culturels et professionnels nous dictent le contraire.

Pour vos projets professionnels en Chine, il est donc fortement recommandé d’identifier un partenaire local de confiance avec qui vous pourrez développer votre commerce en toute sérénité.

Vous avez la possibilité de trouver un agent ou un distributeur, mais identifier le bon peut-être être perçu comme un parcours du combattant.

Cependant, ce choix est essentiel pour le l’évolution de votre implantation et pour la performance de vos ventes.

La chambre internationale peut vous aider à trouver les candidats qui vous conviendront afin de construire un réseau solide et de mettre en place des plans commerciaux efficaces pour une distribution nationale de qualité.

Aujourd’hui, grâce à ses partenariats de longue date et ses relations de confiance avec ses partenaires régionaux, SINO Shipping propose des services de qualité entre la Chine et le pays de votre choix.

Soyez prêt

Il se peut que le marché chinois vienne à vous avant même que vous ne soyez préparé.

Quand vous investissez en Chine, tenez-vous prêt à répondre à des demandes en grand nombre.

Les succès commerciaux arrivent de manière subite et peuvent se traduire par une augmentation accrue et spontanée des demandes nationales.

La culture chinoise est grandement orientée sur le bouche à oreille et les jeunes internautes communiquent entre eux sur les réseaux sociaux locaux (Weibo ou WeChat) pour préconiser telle ou telle marque.

Ce mode de communication peut s’avérer très fructueux, ou a contrario jouer en défaveur des entreprises dont l’implantation en Chine n’a pas été réussie.

D’ailleurs, la dimension de bouche à oreille a largement joué en la faveur de SINO Shipping. Grace au retour positif des clients, l’entreprise a pu se construire une renommée et une notoriété nationale importante.

Que faire ? Commencer votre aventure avec le portage salarial

Comme mentionné dans les points précédents, avant de pénétrer un marché, il faut étudier ses caractéristiques et bien définir sa stratégie commerciale adaptée au marché local.

Une étude de marché approfondie et détaillée est souvent la première étape de votre projet.  

Mais il se peut que malgré les efforts fournis, vous souhaitiez tout de même tâter le terrain sans avoir à créer de suite d’entité locale ou simplement limiter les risques au départ.

La solution du portage salarial est alors faîtes pour vous.

Cette option s’adapte à vos besoins et permet aux entreprises étrangères de déployer ses équipes en Chine sans avoir à créer de structure ou de filiale locale. 

Vous êtes opérationnel sur ce nouveau marché rapidement, quelques jours suffisent contrairement à plusieurs mois pour la constitution d’une société.

Vous limitez les coûts et les risques et ce, tout en respectant les lois du pays. 

Concrètement, il s’agit d’une relation contractuelle tripartite, entre les salariés portés disposant de contrat de travail, l’agence proposant le portage salarial et la société cliente.

La société de portage salarial assume toutes les lourdeurs administratives en prenant en charge les démarches administratives et salariales liées au statut d’employeur.

Vous vous affranchissez donc des inconvénients inhérents à la gestion du personnel et des démarches administratives pour la création d’une structure.

L’agence de portage salarial, telle que New Horizons Global Partners représente légalement le salarié sur le sol chinois et peut, si vous ne disposez pas encore de bureaux en Chine, mettre à disposition des équipes des locaux ou un espace de coworking.

Vous n’avez plus qu’à vous concentrer sur le développement de vos activités.

En parallèle, les sociétés de portage propose généralement une assistance personnalisée sur de nombreux services annexes tel que le recrutement, problématique cruciale pour la réussite d’une entreprise en Chine.

Les méthodes de recrutement sont abordées de manière très différentes entre l’Asie et l’Occident.

Recruter un talent chinois, avec un profil international, est le choix parfait pour les postes à responsabilité mais la concurrence est rude.

New Horizons, avec son service de recrutement personnalisé et novateur, vous permettra d’accéder à son réseau chinois et international, et ses experts vous offriront un gain de temps crucial.

La réussite de votre implantation dépend de l’adéquation à trouver et embaucher les Talents locaux qui correspondent parfaitement à vos attentes.

Enfin, la solution du portage salarial offre une flexibilité qui n’existe pas ailleurs, si vous envisagez de créer votre entreprise. Elle est unique et profite également au salarié porté.

Le témoignage de Stéphane, recruté en Chine dans ce cadre est particulièrement éloquent.

Pris en charge par l’agence leader du portage salarial en Chine, New Horizons Global Partners, il explique les avantages de cette formule : « Contrairement aux procédures classiques pour la création d’entreprise, il n’est pas obligatoire de réaliser d’importants investissements lorsque l’on souhaite s’établir sur le marché chinois.

Je suis donc libéré de toutes les tâches administratives et je peux ainsi me préoccuper davantage de mon cœur de métier ». 

 

Ne vous laissez pas abattre par les complexités juridiques lors de la création d’une entreprise en Chine, faites appel aux services d’une société de portage salarial pour vos projets d’expansion en Asie.

Vous serez ainsi très rapidement opérationnel, vous éviterez les lourdeurs et lenteurs inhérentes à la création de société et surtout vous bénéficierez de l’assistance d’experts dans de nombreux domaines, avant d’éventuellement vous lancer avec une entité locale. 

n 2018, les exportations de produits manufacturés de l’UE (84 %) ont représenté une part plus importante que les produits primaires (12 %). Les produits manufacturés les plus exportés étaient les machines et véhicules (53 %), suivis par les autres produits manufacturés (18 %) et les produits chimiques (13 %).

États-Unis : 479,7 milliards de dollars US (19,2% des exportations chinoises totales) Hong Kong : 303 milliards de dollars (12,1%) Japon : 147,2 milliards de dollars (5,9%) Corée du Sud : 109 milliards de dollars (4,4%) Vietnam : 84 milliards de dollars (3,4%) Allemagne : 77,9 milliards de dollars (3,1%) Inde : 76,9 milliards de dollars (3,1%) Pays-Bas : 73,1 milliards de dollars (2,9%) Royaume-Uni : 57 milliards de dollars (2,3%) Singapour : 49,8 milliards de dollars (2%)

Les États-Unis sont restés de loin la principale destination des biens exportés par l’UE en 2018, suivis par la Chine, la Suisse et la Russie. La Chine était le premier fournisseur de l’UE en 2018, suivie par les États-Unis et la Russie.

Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a appelé au lancement de négociations de libre-échange avec l’UE, parallèlement aux négociations en cours sur un accord d’investissement. Il s’agit du premier accord bilatéral global de haut niveau que la Chine ait jamais signé avec des entreprises étrangères pour protéger les indications géographiques.

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